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Billet de blog 19 février 2014

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OVNI : la position de Paul Hellyer, ancien vice-premier ministre du Canada (I)

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Allocution de Paul Hellyer, le 19 avril 2008.

Présence extraterrestre et militarisation de l’espace.

Nous reproduisons, ci-dessous, l’allocution que M. Paul Hellyer a prononcé à l’occasion de la conférence de presse donnée au National Press Club à Washington D.C., le 19 avril 2008, dans le cadre de la 4ème X-Conférence, à l’initiative du « PRG » (Paradigm Research Group) dont le but est de révéler la vérité sur la présence d’extraterrestres sur la Terre.

M. Paul Hellyer (né le 6 août 1923) est ancien Vice-Premier Ministre du Canada, et ancien Ministre de la Défense. Ancien Député du temps de Pierre Trudeau, il a rejoint les rangs de trois organisations non gouvernementales pour demander au Parlement du Canada de tenir des audiences publiques sur l’Exopolitique, ou politique concernant le sujet des extraterrestres.

Cette allocution a eu un grand retentissement en raison de la position sociale de Monsieur Hellyer et des hautes responsabilités qu’il a occupé au sein du gouvernement canadien. Il nous semble important de noter les points suivants :

1) le texte fait référence à une communication directe entre des humains - un contact de M. Wilbert Smith - et des extraterrestres ;

2) il mentionne l’existence d’une forme d’énergie non polluante qui pourrait remplacer les énergies fossiles ;

3) il fait allusion à des groupes d’humains ou d’extraterrestres qui aideraient le complexe militaro-industriel à assurer son hégémonie sur le monde ;

4) il fait référence à un « gouvernement de l’ombre » qui serait totalement en dehors des institutions officielles, et soupçonne que la prétendue démocratie américaine ne serait qu’un leurre ;

5) il prétend que avions de chasse auraient été détruits au cours de missions d’interception d’ovnis ;

6) et sans soute le plus important, il mentionne l’existence d’une tentative de négociation initiée par les extraterrestres qui auraient proposé des solutions pacifiques (désarmement nucléaire), mais qui, malheureusement, aurait été repoussée par les militaires.

Il ressort de l’allocution de M. Hellyer du 19 avril 2008, et de son discours prononcé le 25 septembre 2005 à l’Université de Toronto (ci-dessous), que le complexe militaro-industriel américain s’est lancé dans des projets de militarisation de l’espace en vue de s’opposer, d’une façon ou d’une autre, aux extraterrestres actuellement présents dans notre système solaire.

L’un de ces projets, selon M. Hellyer, serait de construire une base militaire permanente sur la Lune. Il affirme que « l’administration Bush a consenti finalement à laisser les militaires construire une base avancée sur la Lune, qui pourrait les mettre dans une meilleure position pour surveiller les allées et venues des visiteurs de l’espace, et tirer sur eux, s’ils le décident ».

Comme nous pouvons le constater, ce ne sont pas de minces allégations, et elles sont lourdes de conséquences pour tous les citoyens de notre planète. Selon lui, cette militarisation de l’espace pourrait même déclencher un conflit ouvert entre les terriens et les extraterrestres.

Si ce que dit M. Hellyer est vrai, nous devrions être inquiets sur l’avenir de notre civilisation.

Espérons en tout cas que si ce conflit éclate, les extraterrestres seront faire la différence entre les militaires paranoïaques qui sont prêts à tout pour garder leur hégémonie sur le monde, et les simples citoyens qui seront pris en otages et seront, n’en doutons pas, sacrifiés sans le moindre remord.

Ovnis : allocution de Paul Hellyer le 19 avril 2008.

« J’aurais aimé être de bonne humeur, mais je ne le suis pas.

Nous nous dirigeons à un train d’enfer vers la destruction de notre planète, et il me semble que nous en fassions peu de cas.

Il y a des décennies des « visiteurs », venus d’autres planètes, nous ont mis en garde sur la direction que nous avions prise, et nous ont offert leur aide.

Mais, au lieu de cela, nous, ou du moins certains d’entre nous, avons interprété leur visite comme une menace et avons décidé de « tirer d’abord » et poser des questions ensuite.

Le résultat inévitable est que certains de nos avions ont été perdus. Mais savoir combien de ces pertes sont dues aux représailles, et combien sont, en fait, le résultat de notre propre bêtise, est un point de controverse.

M. Wilbert Smith, l’un des premiers Canadiens à avoir pris un intérêt actif dans l’étude des ovnis, aurait demandé aux « visiteurs » les raisons de la destruction accidentelle d’un avion qui volait dans le voisinage d’une soucoupe volante.

La réponse des E.T aurait été que si quelques-uns de nos avions ont connu un sort malheureux qui était la conséquence d’une incroyable stupidité de la part de nos pilotes, ils prenaient des mesures correctives afin d’éviter nos appareils.

Il leur a demandé ce qui s’était passé, et les extraterrestres ont répondu :

« Les champs entourant les soucoupes volantes, permettant de les maintenir en l’air en générant un champ gravitationnel, le différentiel d’espace-temps qui était nécessaire pour les diriger, produisaient parfois des combinaisons qui réduisaient la solidité des matériaux au point qu’ils ne supportaient plus les contraintes auxquelles ils étaient soumis ».

Comme nous le savons maintenant, certains avions, en particulier des appareils de type militaire, étaient construits avec un facteur de résistance relativement faible et, aux endroits de l’assemblage de la structure, les matériaux n’étaient plus assez résistants pour supporter les contraintes mécaniques induites, et les avions, tout simplement, se disloquaient.

Ceci n’a pas satisfait nos chefs militaires qui ont dû penser qu’il était plus important d’assurer la supériorité nucléaire américaine (même si en l’utilisant il pouvait en résulter notre propre anéantissement) que d’accepter la suggestion des « visiteurs », et commencer à éloigner le risque pour la planète d’un holocauste global.

Les militaires ont dû être, et sont d’ailleurs, toujours tellement paranoïaques qu’ils estiment qu’il est préférable d’utiliser la technologie des « visiteurs » pour les contraindre à se retirer plutôt que de les accueillir en tant que partenaires de développement (quoiqu’ils aient pu être aidés par quelques renégats qui les ont assistés dans ce qu’il est possible de percevoir comme des « développements diaboliques »).

M. Stephen Bassett a dit que parler d’ovnis est du passé, et que nous devrions parler maintenant d’Exopolitique. En théorie, je suis d’accord, mais, en réalité, nous avons un problème parce que la politique officielle des États-Unis maintient que les ovnis n’existent pas.

Le voile du secret doit être levé maintenant, avant qu’il ne soit trop tard.

Il est paradoxal que les Etats-Unis aient commencé une guerre dévastatrice en Irak (prétendument à la recherche d’armes de destruction massive), alors que les développements les plus inquiétants dans ce domaine se produisent dans notre propre « arrière-cour ».

Il est paradoxal que les Etats-Unis puissent entreprendre des guerres monstrueusement chères en Irak et en Afghanistan (soi-disant pour apporter la démocratie à ces deux pays), alors qu’elle-même ne peut légitimement prétendre être appelée une démocratie quand des trillions de dollars sont consacrés à des projets sur lesquels le Congrès, et le commandant en chef, sont délibérément maintenus à l’écart.

Qu’est-ce qui a été accompli en soixante ans d’activité fébrile par certains des esprits les plus instruits des Etats-Unis ?

Est-ce que l’Amérique a développé des soucoupes volantes qui sont indiscernables de celles des « visiteurs », comme certains le prétendent ?

Et si oui, que proposent-ils d’en faire ?

D’une façon encore plus critique, quels progrès ont été accomplis dans le développement des sources d’énergie non polluantes, susceptibles de remplacer les combustibles fossiles et d’éviter, ainsi, à la planète de devenir impropre à la vie ?

Qui a les réponses ? Quelques-uns, mais apparemment ils n’en ont rien dit, ni aux Secrétaires de la défense, ni aux Présidents, parce que ceux-ci n’ont pas besoin de savoir.

Dans un récit rapporté par le Dr Stephen Greer, le Président Clinton, alors qu’il était questionné par Sarah Mc Clendon, reporter à la Maison Blanche, sur les raisons pour lesquelles il n’a rien fait au sujet de la divulgation sur le phénomène ovni, aurait répondu :

« Sarah, il y a un gouvernement dans le Gouvernement, et je ne le contrôle pas ».

Excusez-moi, mais est-ce que le commandant en chef, c’est-à-dire la personne qui a le doigt sur le feu nucléaire, n’a pas le droit de savoir ce que font ses subordonnés ? Les citoyens des Etats-Unis, qui ont payé les factures, ont le droit de savoir. Les citoyens du Monde exigent de savoir parce que, pour nos descendants, pour eux aussi, le danger mortel est là. Il est temps pour le peuple des Etats-Unis de lancer une nouvelle guerre contre le fléau du mensonge, de la tromperie, de l’obscurité, et que tous s’investissent afin de gagner la victoire de la vérité, de la transparence, et de la lumière ».

Dans son allocution, M. Hellyer cite le nom de Wilbert Smith, l’un des premiers Canadiens à avoir pris un intérêt actif dans l’étude des ovnis, et qui aurait même, selon lui, demandé aux extraterrestres les raisons de la destruction accidentelle d’un avion de chasse qui volait dans le voisinage d’une soucoupe volante (sic).

Etant donné l’importance des informations fournies par M. Hellyer, il importe de savoir (du moins dans les grandes lignes) qui était Wilbert Smith (1910 - 1962).

Nous savons que c’était un brillant scientifique canadien diplômé de l’Université de Colombie Britannique (1933) avec une licence en ingénierie électronique. Wilbert Smith était titulaire d’une maîtrise de Science Appliquée en 1934 dans la même université.

Après ses études, il devint ingénieur en chef à la station radio CJOR à Vancouver. En 1939, il intégra le DoT (Department of Transport, qui est le département du transport fédéral du Canada). Par la suite, il fut engagé dans le service de surveillance d’ingénierie du Canada en temps de guerre.

En 1947, il fut nommé responsable de l’établissement d’un réseau de stations de mesures ionosphériques, dont quelques-unes se trouvent dans des régions isolées du Nord. Smith s’intéressa à titre privé aux soucoupes volantes à la fin des années 1940.

Au sein du Ministère des Transports, qu’il intègre en 1939, il deviendra responsable, dans le futur département des communications, du développement de la radio, de l’attribution des fréquences aux radios et aux agences de renseignement. Ses responsabilités étaient importantes et touchaient à la sécurité nationale.

Il dirigea « Radio Ottawa » qui fut un centre d’interception des communications soviétiques. En septembre 1950, Smith assista à la North American Radio Broadcasting (NARB) à Washington D.C. Il voulait profiter de cette conférence pour obtenir des précisions sur les ovnis. Après avoir rencontré Keyhoe, il recueillit des informations sensibles auprès du Dr. Robert Sarbacher.

Après sa rencontre avec Sarbacher, Smith rédigea un mémorandum classifié Top Secret. Ce rapport est daté du 21 novembre 1950. Smith adressa son mémorandum au Sous-Ministre C.P. Edwards. Au printemps 1953, Smith obtint l’autorisation de créer une base de détection d’ovnis à Shirley Bay, près d’Ottawa.

L’ouverture de celle-ci aurait même été officiellement annoncée par le Ministre des Transports, Lionel Chevrier. Le peu que nous savons sur cette base indique qu’elle fonctionnait 24 heures sur 24. Elle abritait des appareils de détection sophistiqués qui scrutaient le ciel. Les instruments comprenaient un compteur à rayons gamma, un magnétomètre, un récepteur radio (pour détecter la présence de perturbations radio), et un gravimètre enregistreur.

Le 8 août 1954, une anomalie fut détectée. Selon les propres termes de Smith « le gravimètre devint fou ». Une importante déviation avait été enregistrée, et elle ne pouvait pas être expliquée par une interférence conventionnelle comme le passage d’un avion par exemple. Smith et ses collègues se précipitèrent dehors, mais ils ne trouvèrent qu’une épaisse couche nuageuse.

Quoi qu’il y ait eu là-haut, cette mystérieuse présence fut cachée derrière les nuages. Le seul élément qui reste de cet incident est la déviation enregistrée sur le papier sous forme de graphique.

Grâce au chercheur, Nick Balaskas, de l’université de York, une copie de la note et surtout des annexes écrites par Wilbert Smith (documents classés Top secret), ont été récupérées dans les Archives de l’Université d’Ottawa (août 2002).

La découverte de Balaskas confirme le contenu de ce qui avait été trouvé dans le « Smith Memo » qui a été déclassifié par le gouvernement canadien en 1979, et y ajoute deux nouvelles pages (les annexes). Cette note marque le début du mystérieux « Projet Magnet » dont le but était de rechercher le mode de propulsion des ovnis.

Wilbert Smith a dirigé le « Projet Magnet » jusqu’en août 1954. Voici un extrait de la note destinée au Contrôleur des Communications et datée du 21 novembre 1950 (Ottawa, Ontario) :

« Pendant qu’à Washington se tenait la conférence du NARB, deux livres sortaient : « Behind the Flying Saucer » de Frank Scully, et l’autre, « The Flying Sauces are Real », de Donald Keyhoe. Les deux livres traitaient des apparitions d’objets non identifiés, et les deux livres prétendaient que les objets volants avaient une origine extraterrestre et pouvaient bien être des vaisseaux de l’espace en provenance d’une autre planète. Scully prétendait que des études préliminaires sur une soucoupe qui était tombée entre les mains du gouvernement des Etats-Unis, indiquaient qu’elle fonctionnait sur certains principes magnétiques jusqu’ici inconnus. Il m’apparut que notre propre travail dans le géomagnétisme pouvait bien être le lien entre notre technologie et la technologie par laquelle les soucoupes sont conçues et actionnées.

Si l’on suppose que nos recherches sur le géomagnétisme sont dans la bonne voie, la théorie du fonctionnement des soucoupes devient tout à fait claire, avec toutes les particularités observées et expliquées qualitativement et quantitativement.

Je fis de discrètes enquêtes au travers du personnel de l’ambassade du Canada à Washington, ce qui me fournit l’occasion d’obtenir les informations suivantes :

.a) La classification du sujet ovni est la plus haute de tout le gouvernement des Etats-Unis, plus haute même que la bombe H ;

.b) Les soucoupes volantes existent ;

.c) leur modus operandi est inconnu, mais un effort particulier est en cours, par un petit groupe dirigé par le Docteur Vannevar Bush ;

.d) Le sujet en entier est considéré par les autorités des Etats-Unis comme étant d’une importance capitale ».

On saura seulement en 1990 que c’est le Dr. Sarbacher qui avait été le contact américain de Smith à Washington lors de la conférence du NARB, et que c’est lui qui donna à Smith les informations sur les « soucoupes volantes » qu’il communiqua ensuite à son gouvernement.

Le 25 septembre 2005, dans un discours surprenant à l’Université de Toronto qui a attiré l’attention des principaux médias, M. Paul Hellyer, Ministre National de la Défense du Canada de 1963 à 1967 sous le Premier Ministre Lester Pearson (Lauréat du Prix Nobel de la Paix en 1957), a déclaré publiquement : « Les ovnis sont aussi réels que les avions qui survolent votre tête ».

M. Hellyer a poursuivi en disant que : « Je me sens tellement concerné par ce que pourraient être les conséquences si l’on commençait une guerre intergalactique, et je pense qu’il était de mon devoir d’en parler ». Le terme « intergalactique » nous semble inapproprié pour désigner un conflit armé entre des militaires terriens et une ethnie extraterrestre.

Il s‘agirait tout au plus, mais cette situation serait déjà alarmante, d’un conflit planétaire généralisé. L’ancien Ministre a révélé que : « Le secret qui couvre toutes les questions se rapportant à l’incident de Roswell était sans précédent. La classification était, au départ, au-dessus de Top Secret, ainsi la vaste majorité des officiels et des politiciens américains, sans parler d’un simple ministre de la défense allié, n’ont jamais été concernés ».

M. Paul Hellyer a averti : « Les militaires des Etats-Unis préparent des armes qui pourraient être utilisées contre les extraterrestres, et ils pourraient nous impliquer dans une guerre intergalactique sans aucun avertissement préalable ».

Il a ajouté : « L’administration Bush a consenti finalement à laisser les militaires construire une base avancée sur la Lune, qui pourrait les mettre dans une meilleure position pour surveiller les allées et venues des visiteurs de l’espace, et tirer sur eux, s’ils le décident ».

Le discours de Hellyer s’est terminé par une ovation debout. Il a ensuite conclu : « Le temps est venu de lever le voile sur le secret, et de faire émerger la vérité, ainsi il pourra y avoir un vrai débat informé au sujet d’un des plus grands problèmes auquel fait face notre planète aujourd’hui ».

Les trois organisations non gouvernementales ont relayé les paroles de Hellyer et ont tenté une approche en direction du Parlement à Ottawa, la capitale du Canada, afin de les inciter à tenir des audiences publiques sur une possible présence extraterrestre, et définir ce que le Canada devrait faire.

Le Sénat Canadien, dont les membres sont tous nommés par le gouvernement, a tenu des audiences objectives, bien considérées, et a déjà émis ses rapports concernant d’autres problèmes controversés, comme le mariage entre personnes du même sexe et l’usage médical de la marijuana.

Le 20 octobre 2005, l’Institut pour la Coopération Spatiale a demandé au Sénateur Canadien, Colin Kenny, directeur au Sénat du Comité sur la Sécurité et la Défense Nationale, de planifier des audiences publiques sur l’Initiative Canadienne en Exopolitique, afin que d’éminentes personnalités, tels que l’Honorable Paul Hellyer, et les militaires de haut rang de l’Intelligence canadienne, en rapport avec le NORAD, les scientifiques et les personnels gouvernementaux, puissent faciliter le Projet Divulgation et, par le Colloque Exopolitique de Toronto, puissent présenter des preuves irréfutables, des témoignages, et émettre des recommandations sur les Politiques Publiques en matière d’Exopolitique.

Parmi les organisations non gouvernementales qui souhaitent des audiences du Parlement, il y a le Colloque des Exopolitiques de Toronto basé au Canada, qui a organisé la Réunion à l’Université de Toronto lors de laquelle s’est exprimé M. Hellyer.

Le Disclosure Project, une organisation basée aux Etats-Unis, qui regroupe des témoins du renseignement militaire de haut niveau au sujet d’une possible présence extraterrestre, est aussi une des organisations cherchant à convoquer des audiences publiques au Parlement Canadien.

L’Institut pour la coopération Spatiale (ICIS), basé à Vancouver, dont le Directeur International a dirigé une proposition, en 1977, pour des Etudes en Communications Extraterrestres pour la Maison Blanche de l’ancien Président Américain, Jimmy Carter, (lequel a personnellement rapporté en 1969 une Rencontre Rapprochée du Premier Type, ou RR1, avec un ovni), est l’auteur de la demande originale pour des audiences publiques du Parlement Canadien.

L’Initiative Canadienne sur l’Exopolitique, présentée par les organisations au Comité Sénatorial sur les audiences publiques de Winnipeg, au Canada, le 10 mars 2005, propose que le Gouvernement du Canada entreprenne une « Décennie de Contacts ».

La « Décennie de Contacts » proposée est un programme sur 10 ans pour une éducation publique formelle, subventionnée par l’Etat, des recherches scientifiques, des développements de projets éducatifs et d’implémentation, des planifications stratégiques, des activités communautaires et les intérêts publics concernant les pleines communications culturelles, politiques, sociales, légales et gouvernementales, et les intérêts publics de la diplomatie de notre société terrestre avec des cultures extraterrestres avancées qui visitent actuellement la Terre.

Le Canada a une longue histoire d’opposition à l’installation d’armes dans l’espace. Le 22 septembre 2004, le Premier Ministre Canadien, Paul Martin, avait déclaré à l’Assemblée Générale de l’O.N.U. : « L’espace est notre dernière frontière. Il a toujours fasciné notre imagination. Ce serait une tragédie si l’espace devenait un vaste arsenal et la scène d’une nouvelle course aux armements ».

Martin a aussi déclaré : « En 1967, les Nations-Unies ont reconnu que des armes de destruction massive ne doivent pas être basées dans l’espace. Le temps est venu d’étendre cette interdiction à toutes les armes ».

En mai 2003, s’exprimant devant le Comité sur la Défense Nationale et les Affaires des Anciens Combattants de la Chambre des Communes Canadienne, l’ancien Ministre des Affaires Etrangères du Canada, Lloyd Axworthy, a déclaré : « L’offre de Washington au Canada n’est pas une invitation pour joindre les Etats-Unis sous un écran protecteur, mais elle présente une doctrine globale de la sécurité qui viole les valeurs canadiennes à bien des niveaux ». Axworthy a conclu : « Il doit y avoir un engagement sans compromis pour empêcher l’installation d’armes dans l’espace ».

Le 24 février 2005, le Premier Ministre Canadien, Paul Martin, a décidé officiellement que le Canada ne participerait pas au programme de Défense par Missiles Balistiques du gouvernement des Etats-Unis. M. Paul Hellyer, qui sollicite depuis le 15 mai 2003 des audiences publiques du Parlement Canadien en relation avec les extraterrestres, a affirmé dans le journal Globe & Mail de Toronto : « Le Canada doit accepter l’invitation de longue date de Dennis Kucinich, Membre pour l’Ohio du Congrès Américain, de lancer une conférence pour rechercher des appuis concernant un traité international pour interdire les armes dans l’espace.

Ceci serait une contribution canadienne positive vers un monde plus paisible ». Début novembre 2005, le Sénat Canadien a répondu à l’ICIS, en déclarant que le Comité Sénatorial ne pourrait tenir des audiences publiques sur les extraterrestres en 2005, pour des raisons d’agenda. « Cela ne nous dérange pas », a déclaré un porte-parole pour les organisations non gouvernementales. « Nous poursuivrons maintenant notre démarche en direction du Premier Ministre Paul Martin et les dirigeants de l’opposition officielle de la Chambre des Communes, et nous nous représenterons au Sénat du Canada au début de l’année 2006 ». « Le temps est venu de révéler publiquement que des civilisations extraterrestres avancées visitent la Terre », a affirmé le porte-parole « Notre gouvernement canadien doit s’occuper ouvertement de ces

problèmes importants du déploiement possible d’armes dans le but de guerres dans l’espace contre des sociétés extraterrestres avancées ».

L’ancien Ministre Paul Hellyer a également participé à la première conférence sur les Civilisations Extraterrestres et la Paix Mondiale, organisée du 9 au 11 juin 2006 à Hawaï par l’Exopolitics Institute (http://www.exopolitics.org/).

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