Billet de blog 27 août 2010
Opération « Juliette-Siéra » (XXVIII)
Pour les vacances d’été, je vous propose une reprise des aventures du Capitaine de corvette Paul de Bréveuil.Elles forment un polar estival, intitulé « Opération Juliette-Siéra », mis en ligne durant tout le mois d’août sur le blog de « l’Ignoble Infreequentable » :http://infreequentable.over-blog.com/Bonne lecture.Jean-Charles Duboc………….Vingt-huitième chapitre : Le compromis Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite ! Le lapin posé par « Charlotte » au Sofitel de Saint-James, après avoir faussé compagnie à son équipe de bleusailles la veille, n’est pas pour plaire à Charles Almont.Il en fait une « grosse colère » à l’encontre de « ses » amateurs avant de filer à Waterloo-station, direction gare du nord à Paris.Pour finalement se présenter en fin de matinée au siège parisien de la MAPEA où l’on attend le patron, en visite matinale au ministère.« Où étiez-vous passé ? » attaque-t-il avant même de dire bonjour, quand Paul rentre en coup de vent au bureau.Il n’a pas de compte à lui rendre. « Françoise ! » fait Paul à sa secrétaire-standardiste-hôtesse d’accueil, « J’ai oublié de vous informer que j’ai invité ce monsieur pour un petit déjeuner. Vous pourriez nous faire chauffer un « continental breakfast » avec des croissants chauds ? »« Venez, Monsieur le Directeur. Il faut que nous fassions le point, tous les deux ! »Et Paul d’entraîner son visiteur dans la salle du Conseil.« Je constate que le blindage des fenêtres a tenu le coup », fait ce dernier en regardant les trois traces d’impacts de balle de ses tireurs…Efficace.C’est du Saint-Gobain.« Elle vous a donné rendez-vous dans un lieu sûr, n’est-ce pas ? J’imagine qu’elle doit savoir que ses locaux sont « piégés » depuis longtemps ! »Ça tombe sous le sens. En tout cas pour la première assertion. Pour la seconde, Paul emballe le tout dans une affirmation générale… Voilà ce que c’est que de faire des phrases à plusieurs propositions en même temps !« J’ai besoin de vous » commence l’agent spécial de la CIA.Moi aussi, répond son vis-à-vis !Et de résumer la situation. « Milady Thornner m’a rendu les clés du trust. Maintenant, elles sont entre les mains de mon gouvernement. Ma visite de ce matin : c’était urgent et je vous prie de m’excuser pour le faux bond londonien. Ma mission d’abord. »Le directeur peut comprendre.Seulement voilà… « J’ai de nouveau un problème : Je sens qu’on va me coller la suite sur le dos, à tous les coups. À savoir l’apurement de nos dettes à l’égard de votre pays, dont mes chefs vérifient ses prétentions, et la liquidation du trust.Ce n’est pas vraiment mon métier, les liquidations, ça me met le bourdon au moral, mais il me semble qu’ils ne voudront pas mettre trop de monde sur le sujet, venant de notre administration. Et j’ai manqué d’à propos en imaginant déjà des voies de sortie de ce merdier qui ne fasse pas trop de bruit. »De quoi s’agit-il ?« Est-ce que votre administration serait capable d’accepter des créances arrivées à échéance sur le Trésor public français en remboursement de ce qu’on vous doit ? Il vous suffira d’encaisser le coupon final. »Là, Charles Almont ne comprend pas : il s’attend à un chèque ou un virement encaissé sur un compte de l’Otan dont on lui précisera le numéro.« Vous ne les connaissez pas : radins comme pas possible quand il s’agit de faire un chèque. Et puis ça passerait par un compte du Trésor en Banque de France, donc impliquerait au moins deux types « hors circuit » qui verront passer ces sommes. Autant de personnes à mettre au parfum, sans compter la hiérarchie. Ce n’est pas possible ! »Par conséquent, le virement ne peut que se faire « en douce », hors les comptes publics de la Nation. « Et justement, nous disposons d’une tierce personne morale de pleine capacité, à savoir le trust lui-même ou son successeur : ce serait idiot de notre part de ne pas en profiter, convenez-en ! »Admettons et alors ?« Alors, pourriez-vous convaincre vos patrons d’accepter la manip ? Il n’y a aucun risque vu la nature des actifs du trust. » Et Paul de lui montrer l’inventaire fait par Joëlle Lidoire.« Vous voyez, entre novembre et janvier prochain, il y a quelques milliards d’euros attendus en remboursement de la dette, très officielle celle-là, de la France. Le reste peut se recéder sur les marchés : il suffit de votre feu vert pour s’en occuper rapidement. »Comment vous transférez ces OAT français dans le patrimoine de l’Otan ?« On peut très bien envisager de faire un don. Mais on peut aussi user de mécanisme juridique moins voyant en cantonnant ces titres sur une société support dans laquelle vous rentrerez au capital pour 1.000 euros. Et on vous laisse la place. Vous le dissolvez et accaparerez la totalité de ses actifs dont vous disposerez à votre guise. »Attention, c’est dangereux. « Il faut des hommes de toute confiance et un contrôle efficace au niveau de la Maison-Blanche, parce que le détournement est assez facile à faire même pour des imbéciles ! »Vu comme ça, ça peut s’envisager. Mais il lui faudra en référer avant, pour tout accord.« Et le reste, vous comptez en faire quoi ? »Aucune idée. « On fera comme il sera décidé rive-droite. »Même pas un peu de « gratte » ?« Je ne mange pas de ce pain-là. J’espère tout juste, en retour, une bienveillance particulière pour l’usine que je dirige dans l’Ardèche. »Sait-il que les travaux de ses bureaux d’études intéressent sa hiérarchie à lui ? Ce qui peut très bien s’arranger au plan financier ?« Monsieur le Directeur. Vous savez bien que c’est parfaitement impossible. Je ferai ça sans accord préalable, je serai éliminé dans la minute. Et vous n’auriez rien d’autre qu’un autre clampin à ma place. Vous n’êtes pas raisonnable ! »Si « coopération » peut exister, c’est au niveau des gouvernements que ça se décide en la matière. Et uniquement à ce niveau-là. « Commodore, comment avez-vous fait pour convaincre Lady Joan ? C’est un mystère pour moi. Ça fait des années que nous avons mis la pression, directement ou par appareil gouvernemental interposé pour dénouer la situation. Et vous, en une seule entrevue discrète, vous y parvenez alors qu’on s’est cassé le nez jusque-là. Quel est votre secret ? »Il y a un secret qu’il peut partager avec un homme de secret : le dessein politique du Président de la gauche-unie qu’il lui explique rapidement.« Quelle que part, c’est assez malin de sa part. Et je pense que c’est respectable. Mais c’est bien ce qui a empêché jusque-là Lady Joan et son mari, de vous révéler ce secret. En revanche, avec le quinquennat, le « piège institutionnel » s’effondre de lui-même. Lady Joan avait donc hâte que je me présente pour récupérer le magot au nom du peuple français. Magot dont elle ne s’est jamais sentie propriétaire, tout juste dépositaire. »L’explication suffit au Directeur France de la CIA.« Je comprends » fait-il avant de reprendre. « Rien de personnel avec cette lady, alors ? »Que répondre ? Abonder serait mentir et il est des mensonges utiles. Dénéguer serait salir une réputation.« Que cherchez-vous à me faire dire que je ne dis pas ? »Almont réfléchit à ce qu’il voulait faire : en parler plus tard ou amorcer déjà le poisson ?« Lady Thornner est une femme fort influente au Royaume-Uni. Elle gère, avec son cabinet, beaucoup d’intérêts. Et dans ces intérêts, il y a une entreprise écossaise qui nous intéresse passionnément… »Et il veut que je rentre dans son intimité, pense Paul ?« Je vous arrête ! Une chose à la fois : D’abord le trust. Deuxièmement, je ne suis pas votre agent, et je ne prends mes ordres que, soit venant de Matignon, comme vous avez pu le constater à Kandahar récemment, soit de mon ministère de tutelle. Pas de Langley ni de Washington ou de n’importe où ailleurs. »« Vous êtes pourtant MON meilleur agent en Europe, figurez-vous ! »Sur ordre et contrainte de la tutelle, uniquement. « Ce sont eux qui décident finalement. Vous connaissez ma chaîne de commandement. À vous de voir. Et notez que ce n’est pas non plus mon métier : il y a des agents mieux formés que moi pour ce genre de chose, n’est-ce pas ? »Oui, mais… Et puis Almont abandonne et en revient au sujet du moment.« Okay, old chap ! Je file à Washington et je vous tiens au courant par l’agent Lison. Je prends trop de risques de confusion en venant jusqu’à vous, ici-même. Même si la situation l’exigeait. Fameux vos croissants, mais je ne comprends pas comment vous pouvez boire du café aussi fort ! »Ce n’est rien : « Avec une bonne rasade de rhum, c’est bien meilleur, croyez-moi. Mais le soir, il faut le faire avec une rasade de whisky irlandais. Sans ça, ça trouble le sommeil ! »Du lard ou du cochon ?La perspective n’empêche pas les deux hommes d’en rire sur le moment.Reste à faire le rapport demandé par la hiérarchie et se remettre au travail pour l’usine. Dans les jours qui suivent, le cours des choses semble reprendre une normalité perdue au début de l’été.En fait, « au plus haut niveau », ça fermente sévère.À l’Élysée, entre le plan de soutien des banques, le plan de relance de l’économie et le grand-emprunt avec le rapport de la commission « Carreaux-Pète-jus », on ne sait plus où donner de la tête. Il faut aussi boucler les lois de finances fiscale et sociale, y faire glisser des mesures issues du rapport Tabarot, coordonner la réforme de la taxe professionnelle, avancer sur la taxe carbone et piloter les députés et leurs amendements.Tout ça dans la précipitation habituelle en plus de « gérer » les relations internationales, les sommets du Pittsburg, de Copenhague en ligne de mire, après la déconvenue, la « claque » même, de la rencontre de Strasbourg sans passer par l’Élysée du Président américain en début d’année et le sommet de Londres tout autant navrant.À Pittsburg, la solution avancée par « Charlotte » n’a pas encore le feu vert du Président américain. Son homologue français plaide pourtant ardemment pour « ne pas faire de vague » dans l’opinion publique.« Si nous sommes obligés de déballer l’ensemble sur la place publique, vous pensez bien qu’il y aura des retombées des deux côtés de l’atlantique en passant par l’Angleterre… »Ça ne concerne que la France, lui a été-t-il répondu.Ambiance.À Londres, le discours « moralisateur » du patron de l’Élysée a sonné encore moins bien : on lui a vertement rappelé ses devoirs pour couper court à toute initiative…Même Gordon s’en est mêlé. Et Merkel de rajouter sa « petite-voix ».La totale.Copenhague doit impérativement être un retour en grâce, ardoise réglée, pour faire une entrée par la grande porte à la Maison-Blanche, peut-être avant Noël.Une des exigences du Président français, qui flatte son ego et lui donnerait un coup de pouce en matière de politique intérieure : c’est qu’il y avait des élections régionales, en mars 2010. À Washington, on devint un peu plus précis au fil du temps. Pourquoi déstabiliser un Président et un pays avec un scandale énorme en perspective, alors qu’il a finalement fait ce qu’on attendait de lui et dans les délais fixés par l’administration précédente ?D’accord, pas sans « coup de pied au cul » : l’agence a bien travaillé.Après tout, la France et ses ports en eaux-profondes sur la façade atlantique, la possibilité de traverser l’espace aérien, qui avait été refusé quand il a fallu bombarder le leader libyen sous son tipi, sont toujours indispensables à l’Otan et son Président a été « fabriqué » par l’agence depuis si longtemps.Il y a bien l’alternative du banquier mondial, mais il ne s’est pas encore prononcé et il est mouillé jusqu’au cou dans l’affaire Ferrayé.Même si « quéquette sauvage en liberté », il fait un peu « tâche » à son poste : ce n’est après tout qu’une fonction dont on peut démissionner, n’est-ce pas ? Avec ou sans pression. L’ambition politique faisant le reste… Début octobre, les décisions tombent. « Charlotte » sera en charge de piloter le dénouement des actifs du trust britannique. « Mais à condition d’être étroitement contrôlé par un agent du Trésor ». L’agence « France-Patrimoine » étant toute désignée pour s’assurer du bon déroulement et guider « Charlotte » dans ses œuvres de dépeçage.À la même époque, son excellence de la place de la Concorde fait savoir que l’affaire des transferts de bon du Trésor français souscrits par le trust, tout ce qui est à échéance courte, l’Otan peut les accueillir en paiement du remboursement de l’avance faite au Koweït plus de 10 ans auparavant, mais à condition que l’essentiel soit déjà liquidé.Reste alors à « habiller » l’ensemble. L’idée d’utiliser l’affaire du « grand emprunt » est retenue de son côté par le secrétariat général de l’Élysée.« D’une pierre deux coups : ça ne coûte rien au Trésor. Opération blanche. Et ça peut rapporter gros pour le solde. » Fin octobre Jean-Charles Huisne et Gabrielle Choisille, tout deux fonctionnaires du Trésor, l’un Contrôleur général, l’autre inspecteur principal, détachés l’un et l’autre à l’agence « France Patrimoine » chargé de liquider les actifs immobiliers de l’État au mieux du marché, les garnisons, campements en déshérence de l’armée par exemple, mais également des droits à construire, du matériel inemployé, des créances gérées par le CDR ou d’autres organismes discrets du même genre, sont désignés pour aviser « Charlotte ».Aviser et en même temps « contrôler » la liquidation du trust anglais.Wimereux, dans la voiture qui l’emmène dans les bureaux de Bercy avec le toujours « Capitaine de corvette » De Bréveuil explique.« Nous les avons choisis avec le plus grand soin. Il y avait deux doctrines. Soit des agents, qu’il nous faut de haut niveau, à la probité impeccable. Vous nous les piloter et ils gardent le silence à vie… Exactement comme Joëlle Lidoire. Un profil idéal celle-là. Jeune, intelligente, mariée à un type sur lequel on peut faire pression. Et de surcroît, jeune mère de famille.Or, par malchance, nous n’en avons pas trouvé qui ne soient pas assez peu ambitieux pour nous présenter un jour ou l’autre la menace de l’ouvrir.Soit des fonctionnaires hautement compétents, mais avec un passif qui nous permet, en cas de fuite demain ou après-demain, de déjouer une tentative de chantage. »L’état-major a tranché. Le premier est un prête défroqué depuis fort longtemps qui est un dépressif récidiviste. La seconde est une militante UMP dont quelques images et vidéos pornographiques pourraient refaire surface sur le web. « Une starlette du porno série « Z » reconvertie dans le service de l’État. Nous avons pensé que ça pourrait faire votre affaire. »« Vous faites allusion à quoi, mon général ? »Il ne saura pas. Lui est un « petit gros », au trois-quarts chauve, sautillant d’un pied sur l’autre avec un petit rire rocailleux et stupide. Une bouille sympathique. Elle est un grande fausse blonde châtain un peu décatie, qui avait dû être superbe avec ses formes généreuses et sa voix haut-perchée, à une époque très reculée.« Madame, Monsieur. Ravi de faire votre connaissance », fait Paul après que le général en uniforme étoilé, histoire « d’en jeter », ait fait les présentations. « Avant de poursuivre de quoique ce soit, je vous laisse le choix. Mais à faire immédiatement. Si vous vous savez incapables de garder un secret d’État, ici, maintenant, mais surtout demain ou plus tard, dans 10 ou 20 ans, quelle que soient les circonstances, vous sortez immédiatement. Votre décision vous appartient et il ne vous en sera pas tenu rigueur. »Pas de réaction.« En revanche, si vous êtes sûrs de pouvoir oublier à jamais et dès le lendemain ce que vous avez fait le jour même dans le cadre de votre travail avec moi, soyez les bienvenus. »Pas de réaction immédiate. « On va travailler sur un secret d’État d’une très grande importance. Nous devons être… ». Paul se tourne vers le général. « … même pas une dizaine en vous comptant à être au courant de son contenu. Chacun, d’entre nous a déjà accepté par avance la perspective de se faire éliminer en cas de fuite. Sans autre forme de procès. Est-ce clair ? »Éliminé ? Ça veut dire quoi, demande la femme aux yeux verts. « En terme militaire, ça veut dire neutralisé. Effacé. Une définition qui vous convient ? »Le type est à peine ébranlé, mais elle, elle semble plus rétive. La question qui lui vient à l’esprit c’est pourquoi eux.« Parce que nous avons confiance. Mais aussi parce que nous avons les moyens de vous contraindre. Et vous savez chacun de quoi je veux parler » insiste le général.« Perso, je ne veux pas savoir » rétorque Paul. « Je fais confiance au général, mon supérieur dans cette affaire. C’est d’ailleurs à lui et lui seul que vous avez devoir de faire part de mes éventuelles faiblesses constatées ou supputées dans le déroulement de la mission qui nous est confiée. J‘en ai accepté les termes et conséquences », rajoute Paul.« À moins que vous soyez dans l’obligation d’en référer directement à l’Élysée. Le Président, le Secrétaire général et le chef d’état-major sont nos seules autorités de tutelles. Aucun ministre, ni aucun autre fonctionnaire ou militaire », insiste le général.« S’il n’y rien d’illégal, il n’y a pas de raison de refuser », répond Huisne.« Vous avez été justement choisis pour veiller à trois choses : la parfaite légalité de ce que nous allons faire, la totale neutralité du point de vue fiscal et la conformité avec nos objectifs décidés en haut-lieu. »La femme adhère à son tour à l’avis de son chef. « Et de quoi s’agit-il qu’il faille un si grand secret ? ».Les deux officiers se font confirmer l’adhésion au principe du secret absolu des deux fonctionnaires du Trésor. « Je vous rappelle que « l’opération Isidore » est couverte par le secret-défense. Ce qui signifie que même un juge assermenté ne peut pas en connaître ! » entérine le général Wimereux. Pour répondre au contrôleur général, Paul reprend. C’est très simple. « Nous disposons de 34 à 36 milliards d’euros cantonnés dans un trust anglais. Ces actifs sont composés globalement en trois tiers. Un tiers directement placé en obligations du Trésor à des échéances diverses. L’autre en Sicav, FCC et FCP détenant essentiellement de la dette financière bancaire. Le troisième se retrouve sous forme de parts de SCI ou de SCPI, détenant les immeubles. De la pierre-papier gérée directement ou par gérants bancaires interposés.Le tout devra être liquidé le plus rapidement possible sans pour autant perturber les marchés financiers. »Jusque-là, rien d’impossible. L’immobilier, c’est un peu la spécialité de miss Choisille. Les titres, celle de Huisne. Et lui de remarquer que plus les marchés sont liquides, plus c’est aisé.« Oui mais l’originalité de l’opération, c’est que nous allons souscrire au « grand emprunt » qui chauffe à l’Élysée. Et en totalité en plus. Avec une contrainte clé : 15 milliards de dollars devront être remboursés à l’Otan, sur ces fonds, avant Noël. »« Ce n’est pas possible ! », s’exclame le petit-chauve après un rapide petit calcul.Comment faire entrer 35 milliards et en faire ressortir un peu plus de 45/47 ?« Et sans que ça se voit, ni que ça coûte, avec la contrainte de la neutralité fiscale en plus du « juridiquement inattaquable ». Vous voyez le deal ? À vous de nous faire du caviar ! », répond Paul.Ces deux là se regardent, pour le moins ahuris.Pourquoi ne pas envisager de se faire « effacer » tout de suite ? Retour au premier chapitre. Pour accéder aux chapitres précédents (ou suivants), cliquer sur les cases correspondantes sous le post.http://infreequentable.over-blog.com/article-operation-juliette-siera-xxviii-53521689.html
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