Suite à des recours déposés par la Ligue des droits de l'Homme 06, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples 06 et l'Association pour la démocratie à Nice, le tribunal administratif de Nice vient d’annuler deux arrêtés pris par Christian Estrosi. Les magistrats ont ainsi annulé l’arrêté anti-bivouacs, du 9 octobre 2013, au motif qu’il ne constitue pas « une mesure nécessaire et proportionnée à la sauvegarde ni de l’ordre public ni de la tranquillité et de la santé publiques ». Dans le même esprit, ils ont annulé l’arrêté anti-drapeaux, du 30 juin 2014, au motif que « l’interdiction de drapeaux étrangers […] n’est pas, en elle-même, nécessaire ni proportionnée à la sauvegarde de l’ordre public ».
Je suis particulièrement satisfait de ces décisions. En effet, les valeurs de la République n'ont pas à être bafouées pour servir à l'autopromotion d'un individu perpétuellement candidat à quelque chose !
Chacun relèvera également, avec une certaine lassitude, que ce n’est pas la première fois que le maire de Nice est ainsi recadré par le juge administratif : l’arrêté anti-épiceries de nuit avait déjà été annulé, le 22 novembre 2013.