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Attaché principal territorial | Essayiste aux éditions Armand Colin | Romancier aux éditions Fayard | Membre de l'Observatoire de l'éthique publique (OEP) | Conseiller municipal de Nice et conseiller métropolitain de Nice Côte d'Azur (groupe écologiste)

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Billet de blog 3 octobre 2014

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NICE / On brade les bijoux de famille !

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La ville de Nice est propriétaire d’une propriété de 3 245 m2, sise 1 avenue Louis Prével, connue sous le nom de « Villa Beluga ».

Depuis 1971, la luxueuse villa de 583 m2 habitable qu’elle contient sert de logement de fonction au recteur. Le Ministère de l’Éducation nationale verse ainsi, à la ville, un loyer de… 5 169 € par mois !

Mais pour se venger de la réforme des rythmes scolaires, Christian Estrosi avait annoncé, fin août, vouloir vendre la villa Béluga…

Problème : la vente de cette propriété occupée (par l’actuelle rectrice et ses enfants) faisait baisser d’au moins 500 000 € le prix de vente. Cela faisait cher pour un règlement de compte qui ne concernait que le maire de Nice et la Ministre de l’Éducation nationale !

Le salut est venu de l’État qui, prenant enfin conscience de la somme exhorbitante qu'il paye pour loger un de ses fonctionnaires, a décidé, le 22 septembre dernier, de résilier le bail.

Curieusement, Christian Estrosi a maintenu sa décision. Il a, en effet, fait voter par sa majorité, lors du conseil municipal du 29 septembre 2014, la vente de ce bien, estimé à 2,7 millions d'euros par France Domaine.

Comme l'a souligné Marc Concas en séance, la vente d’un tel bien en ce moment, alors que le marché de l’immobilier est au plus bas, est une très mauvaise idée qui relève d'une mauvaise gestion du patrimoine immobilier des Niçois. Dans le même sens, Dominique Boy Mottard a proposé la mise en location qui « produit un revenu régulier et laisse intacte ses capacités pour l’avenir ».

Mais, visiblement, Christian Estrosi préfère brader les bijoux de famille !

Lire aussi :

Interventions de Dominique Boy Mottard, lors du conseil muncipal de Nice du 29 septembre 2014, sur le blog de Dominique Boy Mottard (29/09/14)

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