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Attaché principal territorial | Essayiste aux éditions Armand Colin | Romancier aux éditions Fayard | Membre de l'Observatoire de l'éthique publique (OEP) | Conseiller municipal de Nice et conseiller métropolitain de Nice Côte d'Azur (groupe écologiste)

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Billet de blog 6 janvier 2014

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NICE / À quoi sert le « magistrat anti-corruption » ?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Lors des élections municipales de 2008, le candidat Christian Estrosi avait promis de « désigner un magistrat comme inspecteur général des services de la ville de Nice, en charge du contrôle de la régularité de toutes les procédures de la commande publique »...

Cette promesse fût tenue avec tambours et trompettes, c’est-à-dire annoncée par voie de presse. Ainsi tout le monde apprit qu’André Pezziardi, magistrat à la Chambre régionale des comptes de Rhône-Alpes, avait été nommé inspecteur général des services de la ville de Nice, à compter du 1er septembre 2008.

C’est beaucoup plus discrètement que M. Pezziardi cessa ses fonctions, le 1er avril 2011 (pour devenir directeur général adjoint des services de la métropole Nice Côte d’Azur). Les fonctions d’inspecteur général des services « en charge du contrôle de la régularité de toutes les procédures de la commande publique » ne sont visiblement pas essentielles puisque M. Pezziardi n’a été remplacé que 20 mois plus tard, le 1er décembre 2012, par Thierry Moutard, avant d'être remplacé à son tour, le 1er avril 2013, par Bertrand Elineau... qui, lui, n'est même pas magistrat !

Très curieusement, aucun bilan d’activité de ces « magistrats anti-corruption » n’a été présenté. À l’inverse, la ville de Paris met en ligne, chaque année, la totalité des rapports de son inspection générale.

Lire aussi, ailleurs :

« Restauration scolaire de Nice : Anticor veut des réponses ! », sur le blog d’Anticor 06 (25/06/10)

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