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Jean-Christophe PICARD

Attaché principal territorial | Essayiste aux éditions Armand Colin | Romancier aux éditions Fayard | Membre de l'Observatoire de l'éthique publique (OEP) | Conseiller municipal de Nice et conseiller métropolitain de Nice Côte d'Azur (groupe écologiste)

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Billet de blog 9 mars 2016

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ALPES-MARITIMES / Le parti Les Républicains n'arrive toujours pas à organiser des élections internes

La Haute autorité du parti Les Républicains (LR) a annulé, le 9 mars 2016, les élections internes de la fédération des Alpes-Maritimes. Force est de constater que ce n'est pas la première fois que ces élections se passent mal...

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La Haute autorité du parti Les Républicains (LR) a annulé, le 8 mars 2016, les élections internes de la fédération des Alpes-Maritimes. Concrètement, les élections du président départemental (Christian Estrosi), des délégués des circonscription, des représentants des circonscriptions au comité départemental, des représentants des nouveaux adhérents et des représentants élus au Conseil National sont annulées ; rien que ça !

Saisie de deux recours (déposés par Christophe Garin et Jean-Valéry Desens), la Haute autorité a, en effet, conclu que « l'organisation des opérations électorales dans la fédération des Alpes-Maritimes étaient entachée d'irrégularité » au motif qu'Éric Ciotti, en sa qualité de secrétaire départemental, était à la fois organisateur des scrutins et candidat. Or, cette double casquette est clairement prohibée par le Guide des opérations électorales pour les élections internes qui précise que « si un Secrétaire départemental souhaite se présenter aux élections internes, il doit en informer le Siège national qui nommera un référent départemental chargé de le remplacer pour l’organisation des opérations électorales dans la fédération ».

Éric Ciotti refuse pourtant de faire son mea culpa et préfère accuser les autres : « Je ne peux que regretter que la décision nationale de me maintenir dans mes responsabilités ait été contestée par des initiatives traduisant en réalité des arrière-pensées politiciennes. »

Quoi qu'il en soit, force est de constater que ce n'est pas la première fois que des élections internes à cette formation politique se passent mal, dans les Alpes-Maritimes...

Ainsi, en 2012, lors de l'élection de son président national, la commission nationale des recours de l’UMP – la fameuse « CoNaRe » – avait annulé ou rectifié les résultats de cinq bureaux de vote situés dans les Alpes-Maritimes, évoquant notamment des « procurations litigieuses », « l’absence de passage par l’isoloir » ou encore un bureau de vote qui avait curieusement été rouvert 40 minutes après qu'il ait été fermé « sans que soit connue in fine l’heure de fermeture effective du bureau ».

Quand ça veut pas...

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