Outre les brochures en papier glacé distribuées dans les boîtes aux lettres, il ne se passe pas un seul jour sans que les réseaux sociaux de la ville de Nice ne soient mobilisés pour vanter le bilan de la municipalité sortante en mode « Tout est super génial » !
Évidemment, pas un mot sur...
- les promesses non tenues (salle Iconic, téléphérique reliant Nice à Saint-Laurent-du-Var, salle modulable de 2 000 places dans l’actuel Palais des Expositions, Musée du Carnaval, vélodrome, etc.) ;
- les grands projets sans cesse reportés (lignes 4 et 5 du tram’, Palais des Expositions et des Congrès au MIN, Palais des Arts et de la Culture, Hôtel des polices mutualisées, etc.) ;
- les pénalités infligées au titre de la loi SRU (15 millions pour 2024 et 2025) ;
- la perte d'une subvention de l'État de 10 millions, en 2025, en raison des soupçons de malversation autour des travaux post tempête Alex ;
- les impôts qui ont explosé (le taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères a augmenté de 24 % en 2023 tandis que le taux de la taxe foncière sur le bâti a augmenté de 19,18 % en 2024) ;
- les tarifs de Lignes d’Azur qui se sont envolés (jusqu’à + 70 % en 2023) ;
- le prix de l’eau qui a bondi (+ 25 % depuis 2020) ;
- les dépenses d'équipement cumulées (ville + métropole) par habitant ont baissé de 32 % ;
- les arrêtés de maire ou du président de la métropole régulièrement retoqués (5 arrêtés annulés ou suspendus depuis 2020) ;
- les perquisitions et les gardes à vue qui sont devenues habituelles (12 vagues de perquisitions et 32 gardes à vue depuis 2023).
La méthode Coué à ses limites !