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Jean-Christophe PICARD

Attaché principal territorial | Essayiste aux éditions Armand Colin | Romancier aux éditions Fayard | Membre de l'Observatoire de l'éthique publique (OEP) | Conseiller municipal de Nice et conseiller métropolitain de Nice Côte d'Azur (groupe écologiste)

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Billet de blog 13 octobre 2020

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Christian Estrosi condamné pour injure publique

Le tribunal correctionnel de Nice a considéré que Christian Estrosi s'était rendu coupable d'injure publique et l'a condamné à verser 5 000 euros d'amende, 5 000 euros de dommage-intérêts et 2 500 euros de frais de justice à Éric Gilli.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Lors du conseil métropolitain du 9 octobre 2017, Christian Estrosi s'en était pris à Éric Gilli qui alertait depuis longtemps l'opinion publique des risques induits par le tunnel du tramway. Le président de la métropole avait alors qualifié l'éminent géologue de « charlatan sorti de son sarcophage » (sic) !

Le tribunal correctionnel de Nice a considéré, le 13 octobre 2020, que Christian Estrosi s'était rendu coupable d'injure publique car « en associant le propos "charlatan" à Éric Gilli sans pour autant lui imputer un fait particulier, Christian Estrosi a délibérément proféré à son égard une parole offensante et dénigrante qui porte atteinte à son estime, à sa considération, à son honneur et à sa dignité ».

Le président de la métropole a donc été condamné à verser 5 000 euros d'amende, 5 000 euros de dommage-intérêts et 2 500 euros de frais de justice à Éric Gilli.

Cette épisode montre, une nouvelle fois, l'incapacité du maire de Nice à tolérer la moindre critique et son mépris envers tout ceux qui ont le malheur de remettre en cause les éléments de langage diffusés.

J'espère que cette condamnation méritée incitera, à l'avenir, Christian Estrosi à mieux accepter le débat démocratique.

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