Les listes « Choisir notre Europe », présentées par le PS et le PRG, ont obtenu 13,99 % des voix au niveau national (contre 25,01 % pour le FN et 20,79 % pour l’UMP).
La liste présentée dans la circonscription Sud-Est réalise 11,87 % des voix (contre 28,18 % pour le FN et 22,40 % pour l’UMP). Au final, le PS n’aura que deux élus : Vincent Peillon et Sylvie Guillaume.
Dans les Alpes-Maritimes, la liste n'obtient que 9,21 % (contre 33,23 % pour le FN et 26,44 % pour l’UMP).
Comme on s’y attendait, avec la crise, les électeurs ont été sensibles aux discours démagogiques, ce qui a permis à l’extrême droite de réaliser une percée historique.
Ceci étant dit, la faible participation a démontré que le PRG a raison de proposer, inlassablement, le retour à la circonscription unique pour ces élections. Un scrutin de liste national aurait, en effet, permis d’avoir des têtes de liste disposant d’une plus forte notoriété, susceptibles de mobiliser plus facilement les électeurs sur leur nom.
Enfin, le score particulièrement mauvais de la liste « Choisir notre Europe », dans les Alpes-Maritimes, est aussi à mettre sur le compte d’une campagne inconsistante. Au regard des enjeux, le choix du PS 06 de refuser de travailler en bonne intelligence avec son unique allié dans cette élection, en l'occurrence le PRG 06, est parfaitement inexcusable.
Plus globalement, je suis convaincu que seul un changement des pratiques politiques pourra efficacement répondre à l’exaspération des citoyens et faire baisser le score du FN.
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