Il y a plus de trois ans, j’écrivai la recommandation suivante : « Cela a l’air évident mais, suite à l’épisode des régionales, il convient de rappeler que les accords signés – que l’on a souvent mis beaucoup de temps à négocier – doivent ensuite être… respectés ! C’est, en effet, nécessaire pour conserver sa crédibilité, permettre une union durable et respecter les électeurs. » [1]
J’ai eu, depuis, le sentiment de prêcher dans le désert, tant il semblait acquis chez certains de mes interlocuteurs que le respect d’un accord électoral n’était qu’une option parmi d’autres, au motif un peu cynique – surtout à gauche ! – que la raison du plus fort était toujours la meilleure…
J'ai donc forcément bu du petit lait en prenant connaissance du communiqué suivant, publié hier : « Le Parti socialiste tient à réaffirmer publiquement que les accords électoraux auxquels il a souscrit, en particulier avec les Radicaux de gauche, seront pleinement respectés. Il en va du respect de la parole donnée et de la viabilité des accords à gauche. Cela s’applique aussi aux accords avec les autres formations politiques de gauche. »
C’est ce qu’on appelle « revenir aux fondamentaux »... Il était temps !
Note :
[1] Cf. « Accords et désaccords » (28/03/11).