Christiane Taubira, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a participé à une rencontre organisée par le PS 06, dans une salle archi-bondée de l'hôtel Splendid, à Nice.
Bien sûr, les radicaux de gauche étaient venus l'accueillir et écouter celle qui porta leurs couleurs à l'élection présidentielle de 2002 !
Comme à son habitude, Christiane Taubira était souriante et s'est montrée très disponible pour chacun...
Ce n'est pas la première fois que l'ancienne députée de Guyane vient dans notre ville. Elle n'a d'ailleurs pas manqué de rappeler qu'elle avait été la seule personne de l'équipe de Francois Hollande à être venue au dernier meeting de campagne de la gauche, à Nice, avant le second tour de l'élection présidentielle !
Morceaux choisis :
« Comme il y a, dans cette ville, des gens qui parlent de moi de façon obsessionnelle, je suis toujours un peu à Nice !
Ici, il y a des élus curieux qui pensent pouvoir concourir à la Présidence de la République : ils portent, toute l'année, des idées vénéneuses et ils croient représenter la France !
Mais ce ne sont pas eux qui font Nice. Moi, j'aime le Nice de René Cassin, le Nice de Romain Gary !
Ma présence ici a beaucoup de sens. Je suis venue vous dire que je vous admire de porter, avec autant de détermination, les valeurs de la gauche !
Et l'identité de la gauche, c'est l'égalité républicaine. En effet, la gauche est née pour supprimer les inégalités.
D'ailleurs, si nous donnons la priorité à l'éducation, c'est pour offrir la possibilité, à chacun, de devenir le meilleur de ce qu'il peut être ! [...]
Il faut arrêter de reprendre le vocabulaire des autres. Il ne faut plus avoir peur de parler d'humanisme. Il ne faut pas craindre le débat.
Il faut que les plus vulnérables sachent que nous sommes là pour les aider et que, contrairement à d'autres, notre intérêt pour eux est désintéressé.
Il nous faut retrouver les mots simples pour nous adresser à eux. »
Puis, Christiane Taubira a conclu sa revigorante intervention en fredonnant, les yeux humides, le premier couplet de la chanson « J'entends, j'entends », de Jean Ferrat.