Le conseil municipal de Nice vient d'attribuer le nom « Charles-Pasqua » à une rue (seul le groupe « Radical et divers gauche » a voté contre !)...
Rappelons qu'en 2008, cette homme politique avait été condamné à dix-huit mois d’emprisonnement avec sursis pour financement illégal de campagne électorale. En 2010, il avait été condamné à un an de prison avec sursis pour complicité d’abus de biens sociaux et recel. En 2013, il avait été condamné à deux ans de prison avec sursis et deux ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics…
Devant un tel palmarès, cet hommage est parfaitement déplacé. Le maire de Nice doit cesser de glorifier des auteurs d’atteintes à la probité !
Ce n’est, en effet, pas la première fois que Christian Estrosi fait le choix d’honorer une personnalité condamnée, à plusieurs reprises, à des peines de prison. Il avait déjà inauguré, le 27 novembre 2013, la plaque « Espace Jacques-Médecin », au coeur de la Promenade du Paillon.
Très curieusement, Max Cavaglione qui, lui, avait lutté sans relâche contre la corruption, n'est toujours honoré, malgré la demande de Marc Concas et celle de Dominique Boy Mottard...