Au delà du volet "disciplinaire" en réalité superficiel mais si attirant, un deuxième plan de contradiction ou de confusion, enfoui, mais au coeur de la problématique participative mediapartienne.
Ce niveau auquel il conviendrait me semble-t-il d'instruire le débat est par exemple révélé par l'irruption dans le cours du direct, des statistiques révélées par François Bonnet : baisse du nombre de commentaires de 2015 à 2016 (30ème minute de la vidéo), 800 000 à 600 000 soit - 200 000 mais surtout, - 25 %.
C'est énorme.
Et l'on comprend alors que c'est cette statistique qui a été une alerte pour la rédaction.
Et que c'est en raison du carambolage en ce début 2017 de cette alerte statistique donnée par le bilan tout frais de 2016, avec la publication des billets successifs de Marielle et du collectif CAMEDIA, que soudain la question du participatif devient importante et est mise à l'ordre du jour.
Et l'on sent bien que tout le monde ne parle pas de la même participation.
A travers les questions soulevées ou précisées par Marielle Billy sur le plateau du direct, ou par Pascal Maillard dans son billet, et l'approche purement statistique, s'affirment deux approches radicalement différente et potentiellement incompatibles. Et entre les deux, une palette en dégradé dont on imagine que les nuances pourraient assez bien correspondre à différentes catégories d'abonnés dont il resterait à dresser la typologie ; certaines symboliquement représentées sur le plateau du direct.
Mais la confrontation n'a pas eu lieu. Elle est restée "en sous-texte" de ce direct.
Et à défaut de quelques nécessaires clarifications préalables c'est me semble-t-il beaucoup mieux ainsi.