pour mener l'inquisition à l'encontre des Blasons Jaunes.
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La confédérations des états fut une convenance établis entre eux par les souverains d'Europe au sortir d'une effroyable guerre qu'entre-eux ils s'étaient faite pour le plus grand malheur des générations.
Las leur entreprise aux démons du temps ne sut faire face et de leurs menées se prémunir.
Ainsi, poussés tant par l'appât d'une prospérité nouvelle promise à leurs gueux sans rien enlever aux leurs propres, que par le mauvais génie du géant d'outre ponant qui les avait pris en protection à dessein, leur volonté fut instruite et convaincue de placer leur alliance sous le signe de Prométhée.
Et d'oublier par funeste hérédité les legs d'Epiméthée tant bien que de la sage Thémis.
Poussés plus avant par les bienfaits de la paix retrouvée et les généreuses récoltes du labeur de populaces enivrées, d'aucun mauvais présages à eux envoyés en grand nombre ils ne crurent devoir tenir compte. Et poursuivant sur le même chemin, multipliant à l'envie nouvelles convenances et accords s'ajoutant les uns sur les autres en un empilement bientôt tant ténébreux et enclôturé que l'ancien labyrinthe de Dédale, ils en perdirent clairvoyance et raison.
Si tant que par consentement ils se firent croquer sans crier gare par la démesure du mauvais génie et de prendre ses penchants les plus mauvais ne sûrent ni ne purent résister. Gabegie, lucre et divertissements firent loi, tant que bientôt tous codes et lois de par devant en étaient peu à peu démantelées. Et de tomber en grand désordre les royaumes comme leurs peuple menaçaient.
Au lieu que de convenir d'incliner ensemble vers meilleures résolutions et construction commune mieux affermie en fédération, tout à leurs amusements et grandes joutes d'apparat pour la séduction de leurs sujets, seigneurs, princes et rois oublieux d'honorer leurs serments de protection faits à eux, rivalisaient en duperies et boniments.
La populace en maints endroit en conçu bientôt un fort ressentiment qu'aussitôt les ci-devants esquivaient, désignant à la vindicte la confédération qu'entre eux ils avaient construite et poursuivaient en conciliabules tant obscurs que dissimulés d'entretenir en mauvaise pente.
Ainsi la confédération tomba en disgrâce et de toutes parts montèrent à son encontre protestations et jacqueries en grandes passions (*).
Et les princes, jaloux de leurs puissances, pour redorer leurs blasons et conserver couronnes autant que privilèges à elles attachées, de les attiser ne se privèrent jamais.
Et il fut dit que bientôt anciennes querelles et sombres desseins s'emparaient à nouveau des peuples d'Europe.
Emmanuel 1er le Malin (plus que Jupitérien), en conçu le funeste projet de distraire la révolte à son encontre des blasons jaunes dans la querelle qui couvait entre les grands du royaume pour la désignation des nouvelles ambassades au parlement de la confédération des états.
Et d'aller sournoisement au devant des lucarnes du beau royaume d'Italie pour semer, comme il était dit en ces temps, "quelques peaux de bananes", non sur les trottoir de Rome mais sous les pas des conjurés de France.
Il fut dit que ce stratagème serait puni par les dieux.
(*) De Frédéric le Lordonnien nous recommandons lecture, plus attentive que paradoxale, de quelques ouvrages inspirés du docte Spinoza, bien plus que de la divertissante mais bien trop pompeuse tant qu'acrimonieuse Pompe.
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