Du réarmement idéologique

Ce billet est une tentative de poursuite d’un débat engagé à propos de l’anticapitalisme mis en débat (lien) par Frédérick Stambach (merci à lui)

Pour ceux qui seraient tentés de s’y intéresser, il n’est peut-être pas inutile d’aller d’abord lire ce fil de discussion.
Petite remarque liminaire, pour éviter La question qui tue « d’où tu parles ? » : je n’ai pas de compétence particulière qui puisse justifier ma prise de parole si ce n’est celle d’un citoyen lambda (légitime de fait), par ailleurs assez passionné de la chose politique et de l’engagement éducatif. Ceci étant dit, toutes les compétences académiques seront je pense les bienvenues pour baliser la progression des échanges.
Donc, nous discutions de la nature de la réponse à la situation de crise actuelle et aux souffrances sociales qu’elle génère, à partir d’une question : cette réponse doit-elle prioritairement articuler des considérants et des propositions opérationnelles d’ordre économique (et social) ou bien doit-elle s’attacher prioritairement à restaurer un rapport de force au plan idéologique ?
(Afin qu’il n’y ai pas d’ambiguïté je précise qu’il s’agissait bien d’un débat de priorité, nullement d’alternative)
A son point d’avancement, et en l’état, notre débat consiste donc à déterminer :
1. si la priorité accordée à l’élaboration d’un projet économique, comme condition d’accession au pouvoir, autorise le dépassement simultané du capitalisme néocon,
2. ou si l’engagement d’une remobilisation idéologique est compatible avec une stratégie d’accession aux pouvoir ?

A titre personnel c’est cette deuxième option que je retiens.
Mais le débat reste ouvert,
et quelques compléments à cette introduction seront peut-être jugés nécessaires par les premiers débatteurs...