Le spectacle sidérant.
On dirait le Titanic.
- Quand on a touché le fond, on ne peut que remonter.
Il en a de bonnes Maurice.
Et d'abord, pouvons nous être aussi sûr d'avoir touché le fond ?
Rien ne l'est moins en effet.
Sauf à se jeter tout de suite sous un train, ou à sauter du viaduc de Millau, il est préférable toutefois d'en accepter l'hypothèse. Au moins pour connaître la suite.
Merci Maurice.
Soit.
Nous sommes donc au fond.
Est-il dur ? Est-il mou ?
Et puis, au fait, au fond de quoi ?
On voit tout de suite que sous ses airs anodins, la question de savoir si nous avons oui ou non "touché le fond" est en réalité très profonde.
Ce qui est la moindre des choses. Encore vaut-il mieux le signaler.
Si l'on observe rigoureusement l'évolution de la pyramide des âges des éplorés de ce jour, on constate en réalité les signes discrets d'un mouvement "ascensionnel".
Imperceptible il y a encore quelques années il s'accélère maintenant à vue d’œil. Et la pyramide vacille sur sa pointe.
On marche sur la tête.
Serait-ce donc que nous aurions déjà touché le fond sans nous en apercevoir ?
C'est fort probable.
Peu flatteur, mais fort probable.
Cette apothéose, après tout grand-guignolesque, abracadabrantesque aurait dit le spécialise du genre parmi les grands amis d'icelui, cette apothéose n'est finalement que le champ du cygne très symbolique d'une époque qui se termine, vaniteuse, superficielle et de pacotille... "quelque chose en elle de Jean d'O".
Décidément, il y a des coïncidence "qui valent de l'or".