Le palmarès des commentaires les plus recommandés faisant suite à l'article de Pauline Graulle ("A gauche, les politiques s’engueulent, les électeurs désespèrent") est tout à fait éloquent.
Accrochés au leurre de l'échéance suprême de 2022 comme des moules à leur rocher, les politiques se revendiquant de gauche nous entrainent dans d'interminables et absconses disputes.
Ils nous désespèrent.
A l'heure d'une crise climatique planétaire et d'une pandémie qui par définition l'est tout autant, c'est le triomphe implicite de la franchouillerie cocardière, quand à l'évidence il faudrait enfin sortir de lubies puisées aux sources de l'ancien régime, si ce n'est moyenâgeuses.
On remarquera avec justesse qu'ailleurs ce n'est guère mieux.
Mais est-ce une bonne raison ?
Est-il bien raisonnable d'être aussi con qu'ailleurs ?
Non sans malice on remarquera d'ailleurs et aussi, qu'une authentique fidélité à ce qui fut un bref instant le motif d'une légitime fierté nationale, devrait justement nous conduire vers un horizon disons... un peu moins confiné, et moins naïf.
"Pour autant, il faudra bien voter !?" me fait remarquer Maurice.
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