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Billet de blog 13 février 2009

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Quel projet de gauche aujourd'hui ?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Les sondages d’opinion en témoignent, l’initiative de Mélenchon et la création du NPA aussi ; la réponse de gauche à la crise immédiate, à la Les sondages d’opinion en témoignent, l’initiative de Mélenchon et la création du NPA aussi ; la réponse de gauche à la crise immédiate, à la fois électoralement et opérationnellement crédible, n’existe pas dans l’immédiat. Et à maints égards, on peut poser que là est peut-être le problème le plus important et le plus actuel, résumé par l’hypothèse d’une crise politique majeure évoquée à mots couverts une fois que Monsieur Woerth eu réussi à se taire enfin et à écouter, sur le plateau de « Mots croisés » animé par Yves Calvi sur France 2 ce Lundi 9 Février 2009.

Faut-il s’attendre faute d’une « catharsis » politique à une convergence et un durcissement insurrectionnel des conflits sociaux ? A une dérive répressive dure du pouvoir et à l’ouverture d’une séquence politique violente ? Le contre plan de relance, à coup de quelques milliards d’euros supplémentaires, présenté par l’équipe Aubry au nom du Pari Socialiste se heurte à la même incrédulité populaire qui accable le plan Sarkozy, et plus encore semble-t-il à une soudaine certitude partagée que « de toute façon nous allons tous dans le mur ».

Désespérance morale, peur du déclassement social, certitude du déclin économique et culturel continental voire occidental, catastrophisme écologique, tout se superpose et s’entremêle ; comment en sortir ?La gauche peut-elle proposer une alternative crédible, laquelle ? Et qu’en pensons nous ?

S’il s’agit bien sûr, de peser et de soupeser tel ou tel type de proposition dans tel ou tel domaine, en fonction des compétences qui voudrons bien se mobiliser, il faut surtout considérer la situation pour ce qu’elle est ; c'est-à-dire pour la gauche, le défi du ré-enchantement de l’avenir et de la reconquête du pouvoir (pourquoi faire ? bien sûr).

Dans la situation, toute intervention politique s’articule essentiellement à la problématique de la « fabrique de l’opinion » pour le court terme, mais aussi à celle de l’anticipation du lendemain.

Que devrait et que peut faire la gauche pour relever ce double défi ?

A nos claviers.   

PS : ce fil voudrait s’inscrire en regard et dans l’esprit coopératif de son grand frère « qu’est-ce qu’être de gauche ? » (et qui se poursuit),  pour inscrire cette fois-ci nos réflexions dans l’« exigence » d’actualité et dans la résistance au fatalisme ; ses développement pourront justifier l’ouverture de nouveaux fils connexes, à votre guise, à chacun d’en juger et merci d’avance à tous.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.