De sa mise en scène jupiterienne à son cynisme édouardien dissimulé, de sa pédagogie à la baguette à son inflexibilité absolutiste et de ses appétences disciplinaires à son omnipotence médiatique il est vrai que le règne d'Emmanuel 1er nous ramène tantôt à la république grandiloquente, ennuyeuse et corsetée des années de Gaulle, tantôt à celle plus funeste (bien que revendiquée) de monsieur Thiers et parfois même au royaume des premiers capétiens ! (La liste ne prétend pas à l'exhaustivité, vous pouvez vous lâcher.)
A défaut d'une insurrection libératrice qui peinerait bien, il faut le reconnaître, à trouver quelques amateurs au sein d'un troupeau mi apeuré mi intoxiqué, il faut donc ronger son frein et tant qu'à faire trouver plutôt un os à ronger.
On ne peut pas dire qu'il soit très engageant, en tant qu'os, ni qu'il ait belle mine. Mais c'est le bouc émissaire de service qui va bien, aussi épais que l'aiguille d'un paratonnerre.
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