On reste baba devant le niveau de l'exigence qualitative, la subtilité des critères de sélection et la perspicacité époustouflante du choix des intervenants et conférenciers recrutés par l'EMLYON Business School pour la formation de notre future élite en truandage légal.
Et, sans pouvoir hélas le vérifier, on redoute qu'il ait fallu cramer la caisse pour atteindre un tel niveau d'excellence.
Une chose est sûre toutefois, nous voilà rassurés sur l'ambition éducative et la pertinence des cursus proposés par cette emblématique officine de la capitale des gaules.
La sophistication des dispositifs pédagogiques n'est pas en reste.
On appréciera tout particulièrement cet humble et discret retour aux fondamentaux de l'enseignement et de la tradition éducative posés il y a si longtemps par cette figure bimillénaire du philosophe grec s'offrant en toute simplicité, quasi nu dans l'enceinte académique, en modèle à ses disciples.
L'exemplarité, la valeur d'exemple du maître, on ne dira jamais assez que là est la vérité, la seule vérité de la transmission des savoirs et des compétences.
Ainsi pouvons-nous nourrir de légitimes espoirs quant à la qualité et surtout l'avenir professionnel de la promotion 2017-2018 de la business school lyonnaise.
Un doute nous assaille toutefois, cet enseignement de qualité a-t-il été fourni sans discrimination tant en langue française, châtiée à souhait comme il nous fut donné d'entendre, pour le cursus BBA ("Bachelor", on reste définitivement coi devant la suffisance attrape gogos du concept) qu'en anglais (comme promis et dont la version serait à n'en pas douter délectable) pour les M.B.A.
Décidément de quoi vraiment rester baba.
En bonus, dans notre boîte qui n'est point noire :
https://www.lyon-metropole.cci.fr/jcms/se-former/formations-emlyon-business-school-p_22507.html
Et le commandant de la base qui se la pète gentilhomme "renaissance" à l'occasion des fêtes ponotes du "roi de l'oiseau".
