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Billet de blog 26 novembre 2015

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Ceci n'est plus un billet.

C'est un article.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

C'est un article.
Et si vous souhaitez participer à sa discussion, il faudra changer de page. Un clic.
Là, vous découvrirez ce qu'on put en dire les autres. Et vous pourrez réagir à tel ou tel commentaire.
Mais, cette conversation engagée ne sera désormais accessible à nouveau qu'au prix de deux clics au lieu d'un. Et en l'absence de ce texte initial qui l'avait suscitée, auquel il ne sera désormais possible d'accéder qu'au prix d'un nouveau clic.
On n'en finit plus de cliquer.
C'est étrange.
Une évolution à rebours de la tendance induite par la technologie du web, interactivité, instatanéité, efficacité .
Un paradoxe en forme de régression.
On peut se poser une foule de questions à propos de ce changement anachronique.
Est-il purement fortuit, fruit d'un irréfléchi "copier-coller" (du journal au club) de pure facilité ?
Ou procède-t-il au contraire d'une stratégie ? Et si oui laquelle ?
Peut-être s'agit-il tout simplement de soustraire les fils de discussion à la lecture publique ? Et de supprimer l'exposition publique des dérapages bien trop fréquents auxquels ils donnent lieu ?
Laissons pour l'instant ces questions en suspens, elles n'appellent en réponses immédiates que d'inutiles et éventuellement douteuses spéculations.
Revenons au seul aspect symbolique.
Ayant lu quelques commentaires, puis posé le votre, éventuellement engagé une conversation, vous éprouvez le besoin de retourner à ce texte pour vérifier votre interprétation ou celle de votre interlocuteur.
Il vous est proposé pour ce faire un "RETOUR A L'ARTICLE".
Pourtant, je n'ai publié qu'un "billet de blog" (comme en atteste d'ailleurs le "tracker").
 
Je ne suis pas journaliste.
Il y a là une confusion des genres imposée qui m'interpelle quelque part, et même au delà.
C'est vous dire si ça va loin.


PS: Ces quelques mots ne sont bien sûr pas exclusifs d'autres critiques formulées ailleurs et par d'autres.

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