Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
con comme athée qui ne sait pas qu’il doute qui ne sait pas qu’il croit et jette sa vindicte à la gueule de l’humble qui ne veut plus être humilié son habit à lui ne comprend que du vent pas même un souffle d’ailleurs ou de mystère pour soulever un cœur qui n’en a pas
con comme athée qui écrase de son poids mort un désir volontaire d’exister un brouillon d’audace taché de sang une filiation qui reste le seul fil il peut toujours confondre et diffamer tirer fierté de ses erreurs − il en a les moyens
pauvre de ne pas être l’inspiré il laboure de son bégaiement des champs fleuris sans lui qu’il voudrait asservir
con comme athée qui confond repère esthétique et nécessité humaine condition politique et situation sociale qui adore sans le dire qui se soumet sans le voir qui étouffe là où l’autre saigne qui, réfugié derrière des lois qu’il invente, injurie pour jouir plus faible que lui
con comme athée qui vénère son moi à longueur d’analyse qui objective à mort et s’étonne d’avoir toujours soif qui croupit dans les déserts et s’ennuient dans les villes eau et sable ont couleur d’azur mais cœur de pierre préfère l’agonie à l’exaltation
ni Dieu ni Maître ni Athéisme ni certitudes con comme chacun avec l’illusion permise d’une liberté meilleure d’un ordre unanime une paix sans épine hier ou demain, ici ou là-bas le troupeau se répartit comme il peut la bouche prend le baiser qui lui plaît la poussière balaie toute raison puisque la mort viendra ou la disparition autant vivre et ignorer la date entre passion et indifférence fatalisme et révolution négliger l’échéance négliger la cause et savourer l’instant
(1er septembre 2016)
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