Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
de parpaings, de briqu’ ou de pierr’ de ciment, de stuc ou de terr’ c’est lui qui porte ma maison c’est lui ma ligne d’horizon le mur, le mur de ma prison le mur, le mur de ma raison je vis séparée de moi, c’est sûr qui m’a imposé, dis moi, ce mur ? barrièr’ au fond de mon jardin frontièr’ ici ou à Berlin quel est ce peuple là derrièr’ peuple dont je suis la dernièr’ ? troublant visage ce miroir pourtant l’atteindre sans le voir toucher sa peau sans la couper quel gros boulot de fair’ tomber… le mur, le mur de ma prison le mur, le mur de ma raison je vis séparée de moi, c’est sûr qui m’a imposé, dis-moi, ce mur ? marée de marbre mes sanglots château de sable sur les flots le moindre mot me palissad’ contre le corps des camarad’ carte perdue d’identité peut-être nue suis délivrée ne plus jamais me repentir ne plus jamais le reconstruire… le mur brisé de ma prison le mur brisé de ma raison l’herbe repousse dans l’écorchur’ ma folie douce, au pied du mur
… au pied du mur.
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