Hier, rien qu'à Bourges, nous étions plus de 3000... Du jamais vu dans ce désert rural dont tout le monde se fout (à part les militaires... j'en parlerai peut-être un jour)...
La manif gêne vraiment les banquiers qui nous gouvernent.
La preuve éloquente de mutisme ce matin sur les "chaînes blablatantes" petits valets des premiers de cordée qui nous en font chier un peu plus chaque jour... Sur France cul (ture) juste quelques mots à 7 h 30 pour faire la place grande à la crapule Sarko et parler longuement de nos ancêtres les néandertaliens... Itou à 8h00 sur France Inter(minable)...
Les chômeurs, le jeunes dans la galère, les universités en colère, les retraités qui deviennent de plus en plus pauvres, ces médias radiophoniques ne connaissent pas!!!
C'est la stratégie du silence telle qu'elle apparaissait hier en évidence sur médiapart...
Le mot d'ordre des macronistes méprisants: FAIRE SILENCE ET LA SOURDE OREILLE aux justes et NÉCESSAIRES revendications des plus faibles, des plus exploités, des vaches à lait du capitalisme triomphant...
Aujourd'hui la LUTTE DES CLASSES se situe sur ce terrain: faire entendre les plus démunis, ceux que l'on réduit à une telle précarité, un tel esclavage devrais-je dire, que pour la plupart d'entre-eux ils n'ont même plus la possibilité de faire grève...
...Tant le risque de licenciement sans justificatif, le coût même d'une journée de grève pèsent lourd sur leur maigre budget fruit de leur SEULE FORCE DE TRAVAIL (force de travail largement entamée par les privations et les restrictions de tous ordres: nourriture, logement, déplacement, culture)...
Ils crèvent en silence à petit feu, usés, rongés par les exploitants et le mépris de classe!
Les gens qui jouent dans le camp des médiacrâtes sont les alliés OBJECTIFS des ploutocrates richissimes et n'ont d'autres objectifs que rendre inaudibles les justes revendications des crève-la-faim! Car les journalistes s'ils sont souvent honnêtes, sous les coups de boutoir des fielleux fréquentant "le siècle", ne peuvent s'exprimer qu'en s'auto-censurant. La peur du licenciement, ici comme partout, fabrique des esclaves silencieux!
Ah! ça ira, ça ira...