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Billet de blog 29 septembre 2017

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THEORIE DU "RUISSELLEMENT"... MACRON TU NOUS PRENDS POUR DES C..S ?!

Surprise sur Radio-Macron (France-Culture), ce matin! La parole est donnée à Pierre Madec, économiste... On l'interroge sur la fameuse "théorie du ruissellement" et celui-ci déborde et finit même par faire bafouiller le très macroniste Alexandre Fougeron... Je me sers de l'argumentaire de Madec dans les lignes qui suivent...

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Depuis quelque temps la presse aux ordres s'est emparée de la très buschienne théorie du ruissellement pour soutenir les thèses sociopathes du très admiré et très poudré (pour la photo) Emmanuel Macron... Il est si bô et si intelligent!

La théorie du ruissellement affirme que si l'on donne de l'argent aux riches (en diminuant leurs impôts massivement), cet argent finit par descendre dans l'économie générale et permet d'améliorer la croissance et le niveau de vie des plus pauvres... Il n'est pas dit, évidemment, combien de temps APRES le gros cadeau aux riches opérerait en faveur des pauvres... Ainsi va la "pensée complexe"!

Cela fait déjà 30 ans que la théorie du ruissellement est mise sur la table par les plus ringards et réac journaleux pro-capitalistes... Elle prend sa source dans les idées "caramel mou" (car trop resucées) de la dame de fer, Tas de chair, et de son clown blanc, George Busch. Bien entendu cette théorie du ruissellement n'a, économiquement, absolument rien d'établi. C'est une affirmation dogmatique qui sert dans les débats. Par exemple celui d'hier soir ou notre "très sage" premier ministre, carpette macronienne, n'a cessé, en filigrane, d'y faire référence...

Pourtant récemment, deux grands instituts, l'OCDE et le FMI, tous deux des propagandistes gauchistes avérés, ont étudiés la question (si question il y a...). Ils concluent en constatant l'absence du moindre "ruissellement" vers les bourses plates des plus pauvres.

Pourquoi? Comment?

D'une part les riches ont des besoins d'homme (tout crapuleux qu'ils soient). Les besoins d'un individu varient dans des proportions qui ne sont pas à l'échelle des énormes cadeaux que leur octroie le poudré Macron... Les riches bouffent, chient, se vêtent, dorment sous un toit dans la même proportion qu'un travailleur moyen... Seuls les très très pauvres bouffent moins, chient moins, se vêtent moins, dorment moins qu'un humain pourvoyant à ses strictes nécessités...

D'autre part le cadeau fait par le très poudré Macron et ses barons aux très riches est une gouttelette dont ils n'ont aucun besoin... Du superflu qui, lorsqu'on leur confisque en vertu d'une répartition plus juste des richesses, les fait gueuler comme des gorets qu'on égorge!La trouille de notre jupitérien président c'est que ses amis s'en aillent à l'étranger... Ses garden-partie y perdraient beaucoup de leur clinquant! N'en doutons pas, cet argent superfétatoire ils s'empresseront de l'expédier dans les juteux paradis fiscaux (où dorment déjà une somme équivalente à la dette des riches dont on nous bassine quotidiennement les oreilles).

Un des résultats de l'étude du FMI le montre. Elle constate que quand la part de revenu des 20% les plus riches augmente de 1% cela a, au niveau de l'économie des états, un impact NÉGATIF SUR LA CROISSANCE (les crapules de riches préférant spéculer et cacher leur magot dans des paradis fiscaux plutôt que de participer à l'économie active... C'est ce qu'ils appellent "leur liberté de penser"!). En outre la propension des riches à augmenter leur consommation  est bien plus faible que celle des pauvres... Ça va de soi: ils ont déjà tout, ils ont besoin de rien! L'étude montre que quand les riches s'enrichissent plus que les pauvres, cela a un IMPACT NÉGATIF de 0,08% sur la croissance du PIB!

Par contre, a contrario, quand les revenus de 20% des plus pauvres augmentent de 1% cela a un impact TRÈS POSITIF sur la croissance du PIB: 0,38% en point de PIB sur cinq ans... Normal, l'argent octroyé à ces derniers est IMMÉDIATEMENT dépensée pour soulager des nécessités urgentes: se nourrir, soins de santé, logement, s'habiller, se mouvoir... Point n'est besoin d'être grand clerc pour deviner la manne que représenterait une augmentation de 1% sur la TOTALITÉ des plus pauvres...

Donc la réforme de l'ISF présentée par son Éminence Jupiter Macron est basée sur un dogme qui apparait selon ces études ARCHI-FAUX... Mais ce dernier ne saurait s'arrêter en si bon chemin... Toutes les études, y compris dans des organes de presse favorables à Macron, montrent que la réforme des situations des marchés du travail (faite pour complaire au président auto-proclamé du MEDEF) ont AUSSI  UN IMPACT NÉGATIF SUR LA CROISSANCE DU PIB de notre pays.

Dans ces conditions comment voulez-vous qu'il y ait augmentation du marché du travail? Déjà, les chiffres le montrent, le chômage a repris sa croissance... Comprenez-vous, monsieur Macron, que la plèbe de plus en plus au chômage, dont les salaires et les retraites n'augmentent pas ne puisse se payer costard, cravate et pensée complexe? La réforme de l'ISF c'est 4 milliards qui vont remplir les poches d'une petite centaine de milliers de ménages qui sont au sommet de la distribution des richesses tandis que, dans le même temps on retire, soustrait, taxe (TVA), préempte et en un mot, vole les plus petits revenus (RSA, retraités, petits salariés... toute la force vive de notre pays!)

Le FMI a étudié l'impact du fantasmé ruissellement sur cinq ans pour 100 pays et n'en constate d'autres effets que négatifs... D'autant plus que le Sieur Macron n'a demandé aux très riches aucune contre-partie, aucun engagement... Jupiter leur fait confiance... Et, cerise sur le gâteau, la réduction de l'ISF concerne le mobilier... Les trucs de riches: bateaux, avions, voitures, montres Roleix, costards à 10 000 euros,caviar de chez Fauchon... Pas sur l'immobilier... C'est logique: même un riche ne peut déplacer ses usines, ses immeubles, ses chatiaux... Il peut juste s'expatrier, licencier, vendre des usines, ses immeubles, ses chatiaux aux étrangers... D'autant que not' jupitérien président va supprimer l'ISF-PME (1er janvier prochain) qui permettait tout de même aux crapules de riches d'investir dans des petites entreprises en compensation d'une réduction d'impôts... Devinez... Ça n'a évidemment pas marché: les riches ça spécule, un point c'est tout!

Avantage supplémentaires des taxes, des impôts sur l'immobilier: ça touche beaucoup de gens, des riches et des pas riches du tout... C'est d'autant plus de sous-sous dans les caisses macroniennes qu'ils redistribuera, in fine (comme disent les têtes d’œuf) aux plus riches!

Ainsi les pauvres, impactés par toutes les ordonnances crapuleuses de Macron le poudré et pressurés par les impôts les plus injustes qui soient (TVA, la belle création d'un autre poudré, Giscard d'Estaing, impôts sur le logement en augmentation vertigineuse), par le chômage, par de maigres salaires qui n'augmentent pas, par des retraites en baisse considérable quant au pouvoir d'achat, continuent de s'appauvrir... Le MEDEF jouit, Macron ban.e! L'assemblée est aux ordres. Le sénat ronfle. Et toutes les institutions de contrôle sont noyautées par les puissants, le capital. Les marchands d'armes tiennent la presse et les médias.

Pour preuve ce matin, la belle suée d'Alexandre Fougeron quand il interrogeait Pierre Madec en essayant de lui faire dire ce qu'il ne voulait pas!

Résumons à propos du "ruissellement": Macron a tout faux... Et ses suiveurs sont des benêts, des arrivistes ou des crapules!

Alors que faire?

Nous, les pauvres, nous n'avons que nos petits bras et notre petit cerveau... Et nous comprenons dans notre chair et notre sang que tout est bloqué et que la lutte des classes, sous l'égide d'un président autocratique et méprisant, est à son comble...

Alors il ne nous reste qu'un seul espace: la rue!

N'en déplaise à notre si sympathique premier valet du pouvoir macronnien, pour sortir de cet impasse il ne nous reste qu'un moyen d'action: le blocage  de la production...

En d'autres termes, au coup d'état économique et idéologique du poudré il ne nous reste à nous, les bronzés va nu pied... Pour changer les choses... ... ... ... Que la...  (censuré)

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