Au début, j'ai pensé à de simples éclairs liés à un orage approchant.
Mais l'intensité et la fréquence des ondes lumineuses étaient telles que je me suis levé pour jeter un coup d'oeil au phénomène.
Surprise: pas un nuage et des étoiles bien visibles. Cependant vers le nord (correspondant à la direction vers Dapierre et sa "célèbre" centrale) des ondulations lumineuses éclairaient le ciel. Elles étaient très variables en luminosité, mais leur fréquence était bien plus élevée que pour un simple orage. Et, bien sûr, pas un seul coup de tonnerre !
J'ai alors pensé aux aurores boréales (en ayant observé en Norvège et au Groenland).
Bon, me disais-je, ce n'est pas tout à fait exceptionnel puisque j'en avais déjà observé il y a deux décennies ici, dans ma bourgade du nord du Cher....
Je vous donne en référence le bel article de "Ciel et espace" que j'ai depuis lu.
"Elles sont de retour ! Jusqu’à jeudi 1er août 2024, des aurores boréales pourraient être visibles en Europe et en Amérique du Nord. En cause, une série d’importantes éruptions à la surface du Soleil.
Alors qu’une première tempête solaire mineure a déjà eu lieu aux États-Unis dans la nuit du 29 juillet 2024, l’Europe se prépare elle aussi à des tempêtes de haute intensité pour les nuits du 30 juillet, 31 juillet et 1er août 2024. La NOAA SWPC, l’agence américaine spécialiste de la météo de l’espace, prévoit des tempêtes géomagnétiques de classe G3 (sur une échelle allant de G1 à G5), donc une forte probabilité de voir des aurores boréales dans le ciel. L’indice maximal prévu est un Kp 7 (sur une échelle de 0 à 9) pour ce mardi soir.
La forte intensité prévue est due à la succession d’au moins quatre éjections de masse coronale depuis le Soleil. Les deux premières sont survenues le 27 juillet 2024, si proches l’une de l’autre qu’elles ont fusionné. Projetées à toute vitesse vers la Terre, elles ont balayé le milieu interplanétaire et l’ont nettoyé de ses particules. Le lendemain, la troisième a profité du vide laissé devant elle pour accélérer au point de rattraper les deux premières.
Les quatre éjections successives sont visibles sur cette modélisation suivi de l'activité solaire par l'agence américaine NOAA SWPC. © NOAA SWPC
Leur arrivée au niveau de la Terre est prévue entre aujourd’hui 30 juillet et les deux prochains jours. C’est donc le cumul de ces immenses jets de matière qui devrait nous permettre d’observer les fameuses lumières célestes ce soir et jusqu’au 1er août 2024.
Pour ne rien manquer du spectacle, le mieux est de se placer dans un endroit dépourvu de lumières, dès le crépuscule, et de regarder le ciel en direction du nord. Des applications telles que My Aurora Forecast ou SpaceWeatherLive peuvent vous indiquer les prévisions en temps réel là où vous vous trouvez. L’ensemble de nos conseils d’observation est à retrouver dans notre article (réservé aux abonnés) ou dans le Ciel & espace n°593 disponible dans notre boutique en ligne."
Donc ne vous prenez surtout pas la tête : d'après mes informations (et dans la mesure de mon étroite compétence), il s'agirait d'un phénomène habituel et récurant qui n'est absolument pas lié au réchauffement climatique ni aux "petits zommes verts". Il est simplement dû à des tempêtes solaires de grande intensité !