Hier soir, au meeting UMPS-LICRA, Jean-Pierre Masseret a été verbalement lynché (en attendant plus?) par la président de l'officine qui soutient l’État d'Israël en poursuivant en justice et faisant condamner nos camarades boycotteurs de Mulhouse qui n'exigent que le respect du droit international.
Sans un mot pour la politique anti-ouvrière et liberticide du gouvernement Hollande-Valls-Cazeneuve, la Licra, s'en est pris, avec la morgue propre à la classe dominante en guerre sociale contre le peuple, aux électeurs du FN qui votent, hélas, pour ce parti fasciste, afin de sanctionner les politiciens qui les plongent dans la misère et jouent de l'islamophobie pour diviser les salariés.
Ces gens-là en sont à demander au Conseil d’État l'autorisation d'ouvrir des Guantanamo en France, des camps de concentration, pour y interner administrativement, comme de vulgaires Daladier en 1938, des milliers de "fichés S"; et ils osent se dire "républicains", et pourquoi pas démocrates!
Sous prétexte de combattre quelques jeunes de nos quartiers délaissés qui pratiquent aujourd'hui un "terrorisme" soi-disant "islamique", comme dans les années 1970, ils auraient fait le choix d'Action Directe ou de la Fraction Armée Rouge, ces politiciens ne font que se donner les armes de la guerre du capital contre le travail.
Pas une voix, en "ALCA", au PS, à LR, ni au FN dont la politique, une fois tombé le masque social serait encore pire que l'actuelle.
Les partis, tous les partis sont morts. Reste à les enterrer, pour inventer une toute autre politique de résistance à l'odieux thatchérien TINA (There is no alternative) que depuis 1982/83 ils nous ont enfoncé dans la tête.
Comme l'a dit il y a quelque jours à Strasbourg l'évêque de Partenia, Mgr Jacques Gaillot: "L'avenir est ouvert".