Retraites : l’appauvrissement programmé.
Depuis le début du mandat de Macron (pourvu que ce ne soit pas un quinquennat !), les mesures anti sociales pleuvent.
Retraité, je goute particulièrement deux d’entre elles : la hausse de la CSG pour une perte nette de revenus de 795,60€ par an pour notre ménage, et plus récemment la perte de pouvoir d’achat pour notre même ménage, le total est de 1 731€ cette année.
Cette perte de pouvoir d’achat est liée à la décision gouvernementale et présidentielle de ne faire évoluer les retraites que de 0,3%, soit une augmentation inférieure de 2% à celle de l’inflation. En comparant le pouvoir d’achat augmenté de l’inflation à la revalorisation décidée par le gouvernement, la perte est de -936€.
Pour 2019, la reconduction de cette mesure aura un effet cumulatif : à la perte de 2018 s’ajoutera celle de 2019, et l’écart entre la retraite normalement perçue, tenant compte de l’inflation, et la « revalorisation » décidée sera de -1 896€, à laquelle il faut ajouter la perte liée à la hausse de la CSG.
Pour 2020, ce serait -2 881€ (hors CSG), puis -3 892€ pour 2021, et -4 929€ pour 2022. Si le règne Macron s’arrête là, la perte serait de près de 10%. Si toutefois celui-ci avait le pouvoir de continuer ses ravages, nous atteindrions en 15 ans la baisse de revenus des retraites que connaissent officiellement les citoyens grecs, à savoir une chute des revenus de 25%...