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Billet de blog 25 mai 2017

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Prolongation de l’état d’urgence :

la prolongation de l’état d’urgence n’est pas motivé par un accroissement de la menace terroriste, mais en prévision de la mise en œuvre des ordonnances « travail »

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le président de la république a prolongé l’état d’urgence dès qu’il a appris qu’un attentat avait eu lieu en Grande Bretagne.

Ces derniers mois, nous avons constaté que cet état d’urgence ne permettait pas d’éviter les attentats. Si certain ont pu être déjoués, c’est par un travail de renseignement et de surveillance discret et efficace, pas par un renforcement des contrôles discriminatoires. Par contre, le résultat des assignations à résidence n’a jamais été communiqué, car trop maigre pour justifier l’état d’exception.

Mais par contre, nous avons pu voir que l’état d’urgence avait largement servi à surveiller et assigner à résidence les écologistes qui voulaient s’exprimer en décembre 2015 à l’occasion de la COP 21.

Aujourd’hui, la prolongation de l’état d’urgence n’est pas motivé par un accroissement de la menace terroriste, mais en prévision de la mise en œuvre des ordonnances « travail » et de l’opposition qui se manifestera à celle-ci.

Il s’agit là d’un outil de répression sociale mis en œuvre à titre préventif.

Tous ceux qui ont voulu faire barrage à l’affront national et sa représentante veilleront à ce que l’actuel locataire de l’Elysée n’ait pas les moyens de réduire les libertés publiques, et n’ait pas, comme ses prédécesseurs, une majorité de députés à ses ordres.

Pour moi, aujourd’hui, les seuls en mesure de faire barrage sont les candidats de la France Insoumise, qui, élus, auront les moyens institutionnels de s’opposer à ces dérives

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