Dans la période récente, de nombreux pays ont connu des épisodes d'ébullition : Tunisie, Egypte, Chili, Bahreïn, Canada, Grèce, Espagne, Portugal, Turquie...
Y a-t-on vu des députés ou hommes politiques européens ou US venus soutenir les manifestants? Que nenni. Ces gens-là soutenaient, au contraire, les gouvernements contestés.
Alors pourquoi les a-t-on vus à Kiev, en Ukraine, soutenir ouvertement l'opposition, dans les rangs de laquelle se trouvaient des nazis historiques parfaitement organisés?
Peut-on en conclure qu'UE et USA agissent contre les peuples pourtant démocratiques mais en faveur des intérêts de l'oligarchie mondialisée, quitte à s'appuyer sur les pires mouvements d'extrême-droite?
Si oui, comment accorder un tant soit peu de considération quant à la nature démocratique des régimes en place? Ne sommes-nous pas placés devant une évidence : cette démocratie dont ils se revendiquent, n'est-elle justement pas l'antichambre des fascismes à l'oeuvre sur le terrain?
Tout esprit citoyen critique est bien obligé d'aller au terme de cette analyse. Oui, aujourd'hui, le fascisme constitue une menace réelle et la publicité faite au sujet de nos démocraties n'est qu'un leurre idéologique.