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Billet de blog 7 juin 2012

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Le Front National, un parti dangereusement bernant.

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Dans mon avant dernier billet, daté du 26 janvier 2012, j’écrivais que, sur le fond, le Front National n’avait pas changé, en tous les cas pas depuis les années 90.

Et, je le maintiens !

J’étais pasteur à Vitrolles lorsque Bruno Mégret, alors Délégué Général du Front National, s’est présenté à l’élection municipale de juin 1995, puis son épouse, Catherine Mégret, un peu moins de deux ans plus tard, à la suite de l’invalidation de l’élection par le Conseil d’Etat.

Aujourd’hui, je suis à la retraite.

J’ai exercé, notamment, pendant neuf ans, des responsabilités régionales, dans l’Eglise Réformée de France, en tant que président du conseil régional de Provence-Alpes-Corse-Côte d’Azur. Et, dans ce grand Sud-Est, où le parti d’extrême-droite a, presque toujours, eu un score relativement élevé aux diverses élections, je n’ai jamais baissé la garde…et encore moins maintenant !

Les raisons de voter  à l’extrême droite varient selon qu’on habite, par exemple, PACA (où, après St-Gilles, dans le Gard, le FN a eu ses seules municipalités) ou le Nord-Pas de Calais.

Je n’ai donc pas à juger les millions de personnes dont Marine Le Pen se targue de rappeler qu’elles auraient à être représentées au Parlement. Mais, je peux regretter ce choix. Car, il y en avait et, il y en a, d’autres, pour exprimer sa misère, son dépit, ou son ras-le- bol.

Les pratiques du FN, je le disais, sont les mêmes, depuis toujours. Tiens : « tête haute et mains propres » que Marine Le Pen a utilisé pendant sa campagne présidentielle, Bruno Mégret l’avait déjà « expérimenté » dix-sept ans plus tôt, tout comme la « préférence nationale» d’ailleurs…Quel que soit le type d’élection, le Front National et ceux qui y militent, ont, depuis les années 80, créé un climat lourd, pernicieux, et pas très républicain, c’est le moins qu’on puisse dire.

Comme si c’était une marque de fabrique.

On y croit… et on se fait berner.

Au début de la gestion,  une fois élu, ça peut aller, mais, très vite, ça se gâte !

Les « faux tracts », très justement dénoncés par Jean-Luc Mélenchon, à Hénin-Beaumont et les fausses informations, ne datent, en effet, pas d’hier au FN…. même si les leaders changent, les méthodes sont les mêmes ! De nombreux tracts, tous aussi  étonnants les uns que les autres, ont été diffusés par le Front National, à Vitrolles, pour se faire élire en 1997.

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