M.CONAR, Méprisant de la République.
M. CONAR est un individu dont les facultés intellectuelles sont, au sens commun, reconnues au-delà de la moyenne. Les dons que lui ont octroyés naissance, éducation et environnement, lui confèrent des aptitudes évidentes à cerner, mieux que la plupart d'entre nous, les tenants et aboutissants des problèmatiques complexes, les défauts et qualités propres à notre humanité et à son organisation sociale.
Les talents dont la destinée l'a affublé, et qu''il met en œuvre, ne lui sont cependant d'aucune utilité pour le bien commun. Estimant à juste titre faire partie d'une élite dirigeante, et évoluant dans ce milieu, il se trouve pris dans le piège de la proximité et de la courte vue. Alors que l'on pourrait attendre, espèrer, qu'il emploie ses aptitudes exceptionnelles au bien de ses coplanétaires les moins fortunés, il décide, englué dans la recopie de références historiques insuffisamment analysées et mal digérées, de faire fi de sa créativité en succombant à l'immédiateté de la pantomime monarchique et de l'autosatisfaction béate, encouragé en cela par les ronds de jambe et la soumission mielleuse des courtisanes et courtisans qui, agglutinés, lui masquent l'horizon des affres de la multitude .
Dommage.
« Peut mieux faire » serait-on tenter d'annoter dans la marge de ce devoir non rempli.
Jean de Collias