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Billet de blog 13 mai 2017

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MDP n'aime pas qu'on critique ses pratiques journalistiques

En commentaire d'un article d'Agathe Duparc "La piste russe des «Macron Leaks» mène à un sous-traitant du FSB ",  j'avais écrit le commentaire suivant. Pas d'insulte, pas de grossièreté que des citations et tout juste un peu d'ironie. Parfait respect de la charte MDP. Pourtant, j'ai été censuré. MDP  n'aime pas la critique.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

 Encore un de ces articles tout en finesse et en légèreté dont Madame Duparc a le secret. A faire étudier dans les écoles de journalisme pour sa maestria dans le maniement du conditionnel et  sa sélectivité dans le choix  des experts

 Citons quelques passages magnifiques:

 "Contactée par Mediapart, Evrika s’est fendue d’une réponse détaillée, une chose tout à fait exceptionnelle en Russie". Si Evrika n'avait pas répondu, Madame Duparc aurait sans doute écrit "Evrika s'est refusée à tout commentaire. Cela eût été louche... Mais ils ont répondu. Ce qui est "exceptionnel". C'est encore plus louche... Quel sens de la dialectique! On ne peut que s'incliner.

 Et plus loin:

 "A supposer que le nom de Georgy Rochka/Evrika ait été introduit intentionnellement pour attribuer l’attaque informatique aux russes ... ceux qui ont ainsi agi ne s’y sont pas trompés pour donner l’apparence de la vraisemblance."

 Autrement dit , ce monsieur est bien un hacker et même s'il n'y est pour rien, il y est sans doute pour quelque chose. Ah! quel sens de la casuistique. On reste sans voix

 Hélas,  madame Duparc , bien à contrecœur,  reconnaît que  "  désigner un coupable dans une attaque informatique est toujours extrêmement difficile, voire impossible". Mais elle nourrit un secret espoir: "L’enquête ouverte à Paris, vendredi 5 mai au soir... permettra peut-être d’y voir un peu plus clair."

A quoi bon Madame Duparc? Vous avez consulté trois sites publics , cité quelques experts bulgares et japonais, et chacun connait bien votre expertise en informatique. C'est bien assez pour condamner sans appel. Il ne vous reste plus qu'à exécuter. J'espère que vous avez toujours votre hache est qu'elle est au moins aussi lourde que votre style.

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