Il est évident pour qui fait l’effort de se pencher sur l’histoire de la criminalité sur un siècle, que l’époque récente est plus sûre. Les ouvrages ne manquent pas, mais voilà on se heurte à deux obstacles. Quand les difficultés économiques, et sociales se dégradent, il est plus facile de trouver des boucs émissaires à son angoisse, actuellement, les immigrés, et des solutions récurrentes : peine de mort, bagnes, travaux forcés et pourquoi pas colonies pénitencieres de tristes mémoire, comme celle de Mettray ( " la chasse à l’enfant "de Prévert).
Pour le pouvoir, il s’agit de jouer sur ce sentiment de fragilité, lié à la paupérisation pour justifier, mesures liberticides et recours systématique à la police, qu’on flatte, alors qu' en réalité, il l' a toujours méprisée, comme en témoigne le peu de cas de ses revendications sur ses conditions de travail,( attitude qui est la sienne pour tout le service public :enseignants, soignants..)
D’ailleurs cet instrumentalisation d'une police a vocation républicaine, par un pouvoir aux abois, fait suite à sa tentative de créer, comme le fit Napoléon trois un système d hommes de main,( ceux de la société du dix décembre, lire Marx, avec Benalla qui commandait a des officiers supérieurs de la police.