Message de l’ARAC de Savigny le 27 mai 2024
Nous voici a notre 10 ème cérémonie pour commémorer la création du CNR. Hommage qui fut longtemps demandée au plan national par les associations d’anciens combattants et tout particulièrement l’ ARAC, et votée en juillet 2013. Pourquoi cette satisfaction prononcée de l’ARAC ? l nous suffit de cliquer sur éducation. Gouv, pour constater que ce qu’on veut transmettre à notre jeunesse correspond à la philosophie, à la vocation de l’ARAC. Il faut en effet rappeler les valeurs du Conseil National de la Résistance.Ce qui veut dire consolider notre politique commune de développement « du devoir de mémoire », de la « mémoire historique ». La collaboration entre associations d’anciens combattants , enseignants, élus des collectivités locales, communes ,département, c’est ce que voulut celui à qui nous ne rendrons jamais assez hommage : Jean Marsaudon ; Jean Marsaudon véritable précurseur au niveau national du « devoir de mémoire » L’ARAC dont il reçut le congrès national en 2007 bénéficie grâce à lui au plan départemental à Savigny de locaux pour son siège.
L’actuelle municipalité a mis de nouveaux locaux à sa disposition, qu’elle en soit ici chaleureusement remerciée. Nous avons ainsi pu organiser le 20 avril notre assemblée générale annuelle de l’Essonne.
Ce fut l’occasion d’évoquer des questions traitées par leCNR et qui sont toujours actuelles. Elles figurent dans l’invitation que beaucoup d’entre vous avez reçue. Je la reprends :
« 1917-2024, 107 ans d’une même philosophie, d’un même combat, pour les mêmes valeurs. Qu’on ne s’étonne pas du changement de nom de notre association. Il est conforme au titre de notre mensuel national « le réveil du combattant pour l’amitié, la solidarité, la mémoire, l’anti fascisme, et la paix ». Depuis sa création à aujourd’hui l’ARAC n’a cessé par ses actions, ses prises de position, ses analyse d’être fidèle cet ambition formulée par ses fondateurs. C’est ainsi qu’en collaboration avec les collectivités locales et les écoles, elle s’active auprès des jeunes, pour leur donner le gout de l’Histoire dans la mission quelle s’est assignée du « devoir de mémoire ». Son but, aider par son expérience l’école publique qui par les connaissances quelle leur dispense, ils deviennent par l’instruction, des citoyens libres, dans l’esprit de Condorcet. Le devoir de mémoire est au cœur de la préoccupation de l’ARAC, l’Histoire est un recours pour apprécier les dangers que fait courir à la démocratie et à la République l’extrême droite. Ainsi l’ARAC qui mena le combat contre les camelots du roi, , l’action française qui avec Maurras salua la défaite française, qu’il qualifia de « divine surprise » car elle installait le régime de Vichy, la « révolution nationale » l’antisémitisme d’Etat, peut apporter son témoignage. Et aujourd’hui sa détermination à lui faire barrage.L’ ARAC mènera le combat pour la solidarité, et la cohésion nationale, telle qu’elles sont définies dans le préambule de la constitution de 1946. Elles sont bafouées, quand on fait du chômeur un fainéant, et qu’on détruit les acquis démocratiques et sociaux de la Résistance, formulés par le « conseil national de la Résistance » le CNR. Non la charité méritée n’est pas la solidarité républicaine. Cet esprit est celui de Pétain qui attribuait aux travailleurs la défaite, a cause « de l’esprit de jouissance » symbolisés par les congés payés du Front Populaire.Comment accepter que la France, n’œuvre pas pour la paix, menace d’envoyer des hommes en Ukraine, au lieu de s’employer à organiser des négociations. Comment interpréter son silence devant le génocide mis en œuvre devant nos yeux à Gaza, qui en 5 mois a fait 45000 victimes dont 25000 enfants et ne prenne pas l’initiative d’une demande collective de « cessez le feu » immédiat. Après-guerre on a mis du temps à reconnaitre la Shoah. Certains comme Le Pen l’ont nié, n’hésitant pas à déclarer que c’était « un détail », Aujourd’hui c’est devant nos yeux que ce crime se commet. Fidèle à son histoire, l’ARAC de l’Essonne en débattra le 26 avril à Savigny, où elle a son siège départemental octroyé par Jean Marsaudon en 2007 et qui bientôt bénéficiera de nouveaux locaux mis à sa disposition par l’actuelle municipalité. »