DECLARATION DE L’ARAC (ASSOCIATION REPUBLICAINE DES ANCIENS COMBATTANTS )DE
L’ESSONNE, Janvier 2021
L’ARAC face à la covid 19 et les mesures liberticides du pouvoir exprime :
INQUIETUDE - VIGILANCE - RESISTANCE
Nous avons assisté ces derniers mois et plus particulièrement depuis mars à des déclarations, des décisions sur le plan sanitaire, souvent mensongères pour les premières, inutiles pour les secondes. Rappelons que pour nous cacher l’absence de masques ( deux milliards non renouvelés à cause de la politique dite « du flux tendu » pour faire des économies), on nous a dit qu’ils ne servaient à rien, qu’on a interdit aux pharmaciens d’en vendre. De même que s’imposait, comme pour toute pathologie de ce type un dépistage en cas de suspicion de la maladie, on a « découvert » une absence dramatique de tests.
On a pris des mesures dramatiques sans rapport avec une quelconque prévention sanitaire : confinement moyenâgeux, contrôles des sorties, des allées et venues, répression, avec des moyens et des sanctions disproportionnés : amendes, voire prison.
Comment ne pas évoquer le drame vécu par des milliers de résidents, souvent très âgés en EHPAD, condamnés à la solitude dans l’angoisse. Et un couvre-feu qui rappelle des heures sombres aux français, inconséquent et sans justification sanitaire.
Cette politique se traduit par la perspective pour des dizaines de milliers de PMI-PME, d’entreprises artistiques et de loisirs, d’une faillite inéluctable, accompagnée de celle d’un million de chômeurs supplémentaires. Des mesures de régression sociale et démocratiques dont le projet de loi « sécurité globale » ont donné lieu à une mobilisation à l’appel de la CGT, de FO, de la FSU, de l’UNEF, de l’UNL, lors d’une manifestation qui a réuni malgré l’inquiétude due à la répression ,200 000 personnes dans la seule capitale. L’ARAC a soutenu cette initiative.
Vigilance, résistance mais aussi inquiétude, car la politique suivie par ce gouvernement est celle que nous avons dénoncée depuis longtemps, exprimée par l’ancien vice-président du patronat ( MEDEF), en 2007, Denis Kessler : casser tout ce que le CNR a créé, ou inspiré : services publics, sécurité sociale, retraite par répartition et rompre même avec son esprit. Nous assistons ainsi au démantèlement de l’Ecole publique, au profit du privé, à la continuation de la diminution des lits d’hôpitaux, en pleine pandémie (75 000 en 15 ans) à un véritable abandon du système hospitalier français.
Oui résistance car la pandémie est le prétexte, de mettre en œuvre partout en Europe sous la direction de l’union européenne, un moyen de sauver un système économique et social fondé sur la quête effrénée du profit et de lui seul, comme le dénoncent les centrales syndicales, en Italie, en Espagne…. La pandémie est une aubaine .Peu létale (0,05 morts des contaminés) elle permet à ce système, de procéder à une immense régression qui plonge des millions d’individus dans la misère mais à la Bourse de flamber, comme en témoigne, Wall Street et les chiffres records du CAC 40.
Oui vigilance car, cerise sur le gâteau des milliards vont être destinés à l’Industrie pharmaceutique, pour un vaccin, aux effets secondaires à moyen et long terme, incertains, contrairement à tous ceux rendus obligatoire et qui ont sauvé une grande
partie de l’Humanité de la tuberculose, de la variole, de la diphtérie, du tétanos de la poliomyélite, etc… et qui n’étaient pas eux une source de profit. Forte de son expérience et de son histoire, l’ARAC, mènera le combat dans notre pays, pour préserver nos acquis sociaux, ceux de 1936, du CNR, mais également les libertés fondamentales de 1789.dans ce qui se révèle une guerre contre les peuples, en Europe.