En 1985, pour " données et arguments," le journal de JLM, créé par les mitterrandistes unitaires de l' Essonne , je rédigeais une synthèse à la fin d'un séminaire d'éducation politique " comment trouver une issue positive à la crise du parti communiste". C'est dire que les problèmes du PCF, ne datent pas d'aujourd'hui, nés avec les manœuvres de Marchais pour casser l 'Union de la gauche, comme en témoigne par exemple dans ses mémoires Pierre Juquin , le porte parole de l'époque du parti, qui révéla la consigne donnée dans les cellules" voter Gicard au second tour".Depuis la descente aux enfers ne pouvait que se confirmer avec Hue passé chez Macron, et maintenant avec à sa tête un apparatchik dont l' intérêt personnel est que le parti qui a été depuis sa sortie de l'ecole son employeur reste à deux pour cent. C' est la garantie de son emploi grâce à la présidentielle et aux médias au service de la droite. Il peut ainsi, et c' est la logique de tout représentant qui s'appuie sur un appareil être sûr de ne pas être remis en question par une contestation, qu 'alimentera un afflux de militants, de sang neuf. Le bureaucrate devenu responsable national, n' a pas intérêt au débat, il lui faut un noyau d'élus, de salariés, qui lui garantissent stabilité, sécurité, et préparent son avenir professionnel au Sénat, par exemple..L' apparatchik par définition n' est pas un homme de terrain, ni de culture , on l' a vu , son bagage qu' il va puiser dans quelque lecture officielle étant souvent à côté de la plaque , comme son plaidoyer pour la vaccination avec un vaccin incertain en croyant pertinent d'affirmer que le pcf à toujours été à la pointe du progrès en matière cientifique , oubliant le stalinien Lyssenko ou la campagne de la femme de Thorez contre l' IVG et les féministes.
Je reprends un post que je viens de publier qui montre que si l'ancien apparatchik, a des capacités limitées en matière politique, il est roué et a du métier "
Je milite dans plusieurs associations où je côtoie de bons camarades communistes, ceux qui continuent à aller en cellule, voici le brouet qui leur était servi par la direction rousseliste:
Bien avant le premier tour, 1) la gauche n' a aucune chance à la présidentielle, 2) Melenchon veut casser le parti 3) on peut gagner les législatives en s' alliant avec le ps qui est loin d'être fini 4) Delga ( oui déjà, alors que bien peu la connaissaient) c'est quelqu'un de bien.
Forcément le score misérable de Roussel l' à obligé, non à reculer, mais à temporiser, mais il était naïf de penser que l' apparatchik qu'il a toujours été, et rien d'autre renoncera à une stratégie qui l' à fait connaître, mortifere certes pour le Pcf, mais qui lui assure la pérennité dans son" job".Emploi qui comme je l'ai écrit, il n' a tout jeune eu qu ' à traverser la rue pour l' obtenir, en toquant à la porte de la famille Marchais.( à Champigny ).