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Billet de blog 17 mars 2025

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Covid :la marche vers la soumission

Le covid: des mesures inutiles au plan médical, traduisant incompétence et autoritarisme , volonté de soumettre la population

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Très tôt nous avons dénoncé les mesures prises par le pouvoir, désordonnées, incohérentes mais toutes autoritaires.

 Elles correspondaient à celles qu’énumère Noam Chomsky dans " la fabrication du consentement». Des mesures qui incitaient entre autres à la délation. Les gendarmeries en portèrent témoignages.  La propagande envahit les plateaux des médias aux ordres. Les obligations qui se multiplièrent traduisait la volonté autoritaire, qui ont pour but de faire" plier" car ridicules, souvent absurdes, voir cruelles comme celle d’interdire de voir ses familiers en Epadh, de participer même aux derniers moments de mourants,  fussent-ils les parents. Il y eut celles ridicules auxquels les responsables politiques élus au plus niveau mêmes, se prêteront de se saluer, le poing fermé, ou de mettre des flèches pour indiquer entrées et sorties dans des endroits où tout le monde in fine se côtoyaient.Le masque dont riait la porte-parole du gouvernement, interdit a la vente aux pharmaciens sous peine de sanction, devint obligatoire. Un simple morceau de tissus suffirait. Quand celui ,utile apparut on le rendit obligatoire dans les transports en commun, où s’entasse la population, alors qu’à moins de cinquante centimètres, il devient lui aussi inefficace. ;

 Pire, on fit passer, quand un vaccin apparut, ceux qui le refusaient pour des" antivax" avec la volonté de mettre dans le " même panier" la poignée d’irréductibles anti vaccins qui a toujours existé, et ceux qui doutent de son efficacité,  de sa nécessité et de son innocuité,  et qui bien au contraire des premiers sont souvent, d" ardents défenseurs de la vaccination.  Le pouvoir doutant lui-même  de la vaccination, prudent, ne la rend pas obligatoire, ce qui se traduit par une réflexion stupéfiante de la part d’un chef d’état " de vouloir emmerder ses concitoyens" Il a des relais inquiétants comme cet ami de toujours, le journaliste au cache col rouge , Barbier, l' abonné à la propagande,  qui déclare qu’ il faut constituer des brigades pour voir les foyers qui ne se vaccinent pas. Nous écrivions craindre qu’il ne suggère à ces inquisiteurs de revêtir une chemise noire ou marron. La propagande portait ses fruits, ne fallait pas pour certains priver de soins, ces irresponsables, égoïstes qui propageaient la maladie ? A sauver des vie, en restant chez soi «  je reste chez moi, je sauve des vies » ! On obligea les parents de manière insidieuse, à faire vacciner leurs enfants en prenant des mesures dans les écoles pour les culpabiliser en cas de refus.

Certains n’hésitant pas sur les plateaux, où leur omni présence n’était justifiée par aucune compétence, émettre ce qui devait aller de soi, devant tant d’obstination : ne pas soigner ceux qui ne sont pas vaccinés.  Il devint normal de considérer ces derniers comme des citoyens particuliers à qui on pouvait interdire, les visites à l’hôpital, les restaurants, l’ avion , les bibliothèques, les salles de théâtre de sport  et de concert.  Cette ségrégation, ce trie n offusqua  personne. Il ne fallait pas qu’ils revendiquent  une sorte de résistance, sans subir les railleries. Comment osaient-ils  se proclamer résistants ? Quelle outrecuidance. On alla jusqu'à faire de chacun, le contrôleur de l’ordre moral sorti du chapeau Macron-veran: le restaurateur, le président d'association érigés  en policier, de sa clientèle ou de ses associés lors de leurs réunions ;  et en  cas de refus ou de négligence d’ être sanctionnés .On tenta de culpabiliser les adolescents,  s'ils rendaient visite à leurs grands-parents.  On suggéra  même  à  ces derniers un réveillon dans une pièce à part. Les programmes de la télé pour les petits devinrent eux  même des instruments de propagande.  Entre deux dessins animés, il leur fut expliqué ce qu'ils devaient faire pour avoir le droit de jouer avec les autres dans la cour d’école.

Non seulement on condamnait les plus âgés dans les Epadh à mourir seuls, sans les leurs, mais les jeunes n’étaient pas épargnés par un confinement qui  jour après jour s’avérait inefficace  et on resta sourd aux véritables  cris d’avertissement des psychiatres, des personnels de santé sur la souffrance des adolescents. Comme on négligea  l’impact qu’avait sur les bambins, le fait d’être privé du simple sourire même de leur nounou dans les crèches,  personnage réduite à un masque.

 Pendant que les profits de la deuxième industrie mondiale derrière celle de l'armement explosait, comme la bourse, on continuait à supprimer les lits d’hôpitaux. Après avoir à longueur de journaux télévisés, montré des scènes de remerciements, collectives, aux personnels soignants, comme on le faisait avec les pompiers quand il s’agissait de stigmatiser, et uniquement à cette occasion et à cette fin, certains manifestants, on sanctionna les uns et les autres, soignants et pompiers. Des sanctions lâches et cruelles quand ils refusaient, cette vaccination aux effets incertains, car privés de salaires, de chômages, livrés à un statut de parias.

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