Pour l'anniversaire des 60 ans de la signature du traité de Rome, force est de constater que la célébration a été réduite à son stricte minimum en France. L’Union européenne doit faire face à des menaces inédites les français devrait avoir la même conviction : notre meilleure protection et notre meilleur atout pour l’avenir, c’est une Union européenne plus forte.
Nous devons continuer à donner la priorité à la construction de réponses aux principaux défis d'aujourd’hui : Établir le rôle de l’UE en tant qu’acteur incontournable de politique étrangère à l’échelle mondiale ; assurer la sécurité de nos concitoyens face à l’aggravation des menaces externes et internes grâce à la politique européenne de défense et de sécurité intérieure ; mettre en place un cadre stable et efficace pour traiter la question des migrations et des flux de réfugiés ; stimuler l’économie européenne en favorisant la convergence de nos économies et l’investissement européen, en renforçant l’économie sociale de marché européenne pour une croissance durable et créatrice d’emplois et en progressant vers l’achèvement de l’Union monétaire européenne.
Mais notre ambition doit être plus grande, l’Union européenne doit être beaucoup plus qu’un marché unique. Elle est fondée sur des valeurs communes, la solidarité et l’état de droit. Cette conviction commune nous confère une responsabilité historique pour affirmer un objectif à la fois sur le périmètre géographique de l'Union Européenne et sur son objectif politique.
L'Union Européenne doit trouver une structure fédérale actant définitivement son caractère d'état soit sous une forme de fédération de nations ou comme une confédération de type helvétique. Un état fédéral du type des Etats-Unis semblent peu envisageable en tenant compte de l'historique très fort des nations en Europe.
L'Union Européenne doit aussi terminer son extension dans les Balkans. La Macédoine, La Serbie, Le Monténégro, la Bosnie, le Kossovo et l'Albanie doivent réjoindre au plus tôt l'Union Européenne (Avec des procédures d'adhésion sérieuses mais simplifiées). L'adhésion de la Turquie, serpent de mer depuis des décennies, doit être définitivement abandonnée.
C'est à ces deux conditions que l'Union Européenne terminera sa construction géographique.
Ces adhésions devront faire l'objet d'un plan d'investissement massif qui relancera l'économie européenne et permettra un rattrapage de ces pays nombreux mais peu peuplés.
Nos hommes politiques doivent cesser de masquer leur manque de résultat et de volonté politique derrière une prétendue oligarchie européenne. Nos problèmes sont majoritairement uniquement les nôtres. Soyons lucides.
Nos enfants ont besoin d'une Europe forte, unis, solidaires et indépendantes. Nous sommes la zone du monde la plus riche, la plus éduquée et la plus enviée alors que diable un peu d'orgueil et de volonté.
