Quantité de chercheurs à travers le monde s’attèlent à répondre à cette question cruciale : les vaccins génétiques sont-ils réellement sans danger? Si, à ce jour, il n’a pas été formellement démontré que ces vaccins sont toxiques, il n’a pas non plus été démontré qu’ils seraient sans danger. En fait, des indices de plus en plus nombreux tendent à accréditer la thèse d’une possible toxicité de ces vaccins génétiques.
Bien évidemment, les chiens de garde de la doxa, en particulier les vérificateurs en tout genre, de Reuters, de l’AFP, de LCI, du Figaro, etc., ont été très prompts à réfuter les mises en garde ou les allégations – il est vrai pas toujours bien étayées – des « vaccino-prudents » et des « vaccino-sceptiques ». Certes, parmi les détracteurs des vaccins, certains poussent le bouchon un peu loin en développant des arguments qui détournent de façon grossière certaines démonstrations scientifiques. Mais il en est de même chez les défenseurs inconditionnels de la parole sacrée des laboratoires pharmaceutiques, qui peuvent aller jusqu’à bidonner des analyses soi-disant scientifiques et les faire publier dans les meilleures revues scientifiques.
Alors, comment trier à ce stade le bon grain de l’ivraie ?
Les effets secondaires de la vaccination, notamment par le Vaxzevria, le vaccin du laboratoire AstraZeneca, qui peut provoquer des thromboses chez certains sujets, a amené plusieurs équipes de scientifiques à en rechercher l’origine.
On avait déjà découvert que la petite frange de la population qui succombe au virus était généralement victime d’embolies pulmonaires, dues à la formation de caillots dans les voies respiratoires. Les scientifiques pensaient à l’origine que la Covid-19 était essentiellement une maladie respiratoire. Mais, grâce aux dernières recherches, ils savent désormais que la Covid-19 est avant tout une maladie cardiovasculaire. Alors, comment ces caillots sont-ils favorisés ?
Très tôt, après avoir détecté que ces caillots étaient riches en plaquettes et en fibrine, les chercheurs ont subodoré qu’ils étaient favorisés par la dysfonction endothéliale (c’est-à-dire la dérégulation des phénomènes vasomoteurs de la perméabilité vasculaire, de la tonicité et de la structure des vaisseaux) induite par l’infection virale. Les derniers travaux confirment non seulement ce diagnostic mais précisent que la protéine de pointe du virus, la protéine Spike (« S ») ou spicule, serait à elle seule responsable de ce phénomène. C’est ce que rapporte une étude publiée le 31 mars 2021 dans le très sérieux Circulation Research, « La protéine de pointe du SRAS-CoV-2 altère la fonction endothéliale en déréglant l’ACE2 ». Une autre étude, publiée le 11 juin 2021 dans Frontiers in Cardiovascular Medicine, « La protéine de pointe du SRAS-CoV-2 induit la dégradation des protéines jonctionnelles qui maintiennent l'intégrité de la barrière endothéliale », conclut que la dégradation des protéines de jonctions endothéliales induite par la protéine Spike affecte la fonction de barrière endothéliale et est la cause probable des dommages vasculaires observés chez les personnes atteintes de la maladie COVID-19.
Concernant les vaccins génétiques, qu’ils soient des vaccins à ARN messager (Pfizer et Moderna) ou à adénovirus (AstraZeneca et Johnson & Johnson), ils proposent de faire fabriquer la protéine S par nos propres cellules. Alors, qu’en est-il de leur innocuité clamée à grands cris par les autorités sanitaires et leurs chiens de garde ? Une étude publiée le 11 janvier 2021 dans la revue Vaccines, « La protéine de pointe du SRAS-CoV-2 déclenche la signalisation cellulaire dans les cellules hôtes humaines : Implications pour les conséquences possibles des vaccins COVID-19 », conclut qu’il est important de savoir que la protéine Spike produite par les nouveaux vaccins COVID-19 peut également affecter les cellules hôtes et que nous devons surveiller attentivement les conséquences à long terme de ces vaccins, en particulier lorsqu'ils sont administrés à des personnes par ailleurs en bonne santé.
A la lecture de ces articles scientifiques, on est en droit de se demander si les responsables politiques et les responsables sanitaires de notre pays savent vraiment de quoi ils parlent lorsqu’ils préparent une législation coercitive en vue de l’obligation vaccinale anti-covid pour tous.