JEAN GELBSEIDEN

POÈTE, président de l'association Mots Passants, et animateur en son sein d'ateliers d'écriture narrative et poétique, ainsi que d'ateliers de lecture destinés à la production de lectures publiques

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Billet de blog 1 janvier 2024

JEAN GELBSEIDEN

POÈTE, président de l'association Mots Passants, et animateur en son sein d'ateliers d'écriture narrative et poétique, ainsi que d'ateliers de lecture destinés à la production de lectures publiques

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Des vœux ?

Vains mais incontournables ?

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Des vœux ?
Ils sont à la fois incontournables et vains… 
_ Incontournables, parce que c'est la tradition ? Bien piètre prétexte ! Mais incontournables aussi pour la raison que chacun d'entre nous, partie infime et intégrante de l'Humanité, a pour désir et devoir de voir les siens, ses proches, ses amis, traverser la vie dans des conditions pour le moins dignes, quelle que soit leur nationalité, leur religion, leur pays et ceux qui les gouvernent. Incontournables, parce qu'il y va de notre dignité personnelle et de notre devoir d'humain social de considérer l'autre comme un "alter ego", un autre nous-même. Incontournables parce que de nos décisions, nos luttes dépend dès cet instant l'avenir de milliards d'êtres humains, sans compter les autres êtres vivants, qui sans être responsables du cataclysme qui se profile en seront malgré tout les victimes. Incontournables parce qu'ils se placent en opposition aux félons et autres carnassiers qui n'ont de cesse que de réaliser leur prédation sur le vivant !…
_ Vains, parce qu'ils ne resteraient que des vœux pieux si nous ne prenions pas conscience de l'urgence qu'il y a à stopper le train fou sur lequel nous nous sommes laissés embarquer, par inconséquence, inconscience ou laisser faire !
Vains, tant qu'ils ne donneront pas lieu à des batailles de masse, qu'elles se fassent dans les urnes, ou au pire dans la rue.
_ Vains aussi tant qu'ils laisseront les décisions essentielles à notre survie dans les mains de ces prédateurs sans scrupule qui foulent de leur insolence et de leur mépris les droits les plus élémentaires des peuples à disposer d'eux-mêmes ( et point n'est besoin de citer des exemples, nous les avons tous devant les yeux, que ce soit en Ukraine, ou en Palestine, et dans bien d'autres endroits !)
Vains enfin, s'ils ne se concrétisaient pas par la volonté des peuples à sortir de leur esclavage économique ou politique !
_ Mais nécessaires, ô combien, tellement il est urgent de les formuler, pour que chacun sache et sente que les poètes, artistes du spectacle vivant ou plongés dans la solitude de leur art, sont les gardiens muets ou tonitruants d'une humanité en péril, et qu'ils n'ont désormais qu'un souhait : ne pas hurler dans le désert !…

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