Je viens de regarder ce samedi matin l'émission "À l'air libre" du 30 novembre à propos des réfugiés et de la manière dont on les traite. je ne peux plus supporter cette impéritie généralisée, et JE voudrais que ce "JE" soit la somme de tous les " Nous". Car il s'agit bien de cela: comment pouvons-nous encore supporter cette volonté tout juste tue de la droite (assimilable à son extrême) de laisser "crever" les êtres humains qui fuient les dictatures, de plus en plus nombreuses dans ce qu'autrefois, il n'y a pas si longtemps, on appelait encore "notre belle Terre". Comment puis-je (pouvons-nous) supporter encore les atermoiements de jeune vierge d'une gauche qui rassemblée marquerait notre vie d'espoir, alors qu'elle s'étripe sur des basses questions de principe ? Comment puis-je (pouvons-nous) supporter ce Lukachenko, dictateur sans doute un jour prochain remplacé par un successeur qui aura tout appris de lui ? Comment puis-je (pouvons-nous ) supporter les simagrées d'un Macron qui contredit le lendemain ce qu'il a dit la veille ? Comment puis-je (pouvons-nous) supporter la destruction systématique des tentes, leur incendie, la confiscation de la nourriture ou son gazage? Comment puis-je (pouvons-nous) supporter l'indifférence réitérée des polonais ( qui en ont pris l'habitude lors de la Shoa?). Sommes-nous encore humains, pour ne pas réagir face aux robots que fabriquent les dirigeants ? je ne dis pas nos dirigeants, car ils ne sont pas les miens, ils ne le seront jamais ! Je le redis ici, je suis d'ascendance juive par mon père, j'ai été traité de sale petit youpin à l'école communale de1950 à 1956 et je croyais le racisme révolu ! Or il renaît de ses cendres excusez le mot…) tout ostracisme est un racisme, couleur de peau, confession, origine sociale, niveau de vie. En quoi différons-nous de n'importe quel humain sur cette planète ? Est-ce par qu'untel a le teint basané, est-ce parce qu'il prie Allah, Iawhé, Jésus, ou Bouddha ? Non, c'est tout simplement parce que dans l'âme nous sommes restés des animaux prédateurs, qui scient la branche sur laquelle nous a assis notre condition ! Qu'au moins les quelques frères qui sont restés frères dans cette jungle s'unissent pour chasser les parasites qui nous ont envahis. Assez de ces rodomontades, gens de gauche, oubliez vos différences misérables et prenez conscience de l'urgence à s'unir. Serez-vous encore satisfaits lorsque vos petites mesquineries nous auront menés à la catastrophe qui se profile ? Vous direz sans doute alors: "c'est la faute d'untel qui n'a pas voulu, ou qui a trop voulu, ou mal voulu ou trop bien voulu…" Et vous irez une fois de plus prêcher dans le désert des humains qui ne votent plus parce que votre parole ne vaut plus rien à leurs yeux ! En attendant prenez patience, la planète va finir par se venger de votre inconséquence, il sera bien temps alors de dire nous ne pensions pas en arriver là !
Jean Gelbseiden