Au lendemain d'une journée d'attente et d'espoir de voir enfin finir cet épisode à la fois ubuesque et kafkaïen de censure du gouvernement, nous sommes certainement très nombreux à chercher dans notre quotidien et notre avenir plus ou moins proche, des raisons d'espérer… Mais espérer quoi? Que Macron s'en aille et emporte avec lui tous les apprentis sorciers qui dansent autour de lui, sans doute ! Mais qu'est-ce que ça changera à l'avenir de l'humanité, elle-même mise en question par l'indifférence d'un certain nombre à ce qui se profile à l'horizon ? Le réchauffement climatique nous prépare, on le sait désormais officiellement, des lendemains pour le moins difficiles: sécheresses, catastrophes naturelles, émigrations forcées de peuples riverains, famines, et conséquence des conséquences guerres de plus en plus fréquentes et violentes pour la survie. Un vieux diction énonce: "Quand il n'y a plus de foin à l'écurie, les chevaux se battent !" C'est exactement ce qui nous pend au nez, et mes cendres refroidies n'y pourront rien.
La presse elle-même en est réduite au rôle de témoin, toutes les émissions, les analyses, pour fondées qu'elles soient n'y changeront hélas plus rien!
Comment aller contre un pouvoir qui tire sa justification uniquement de la répression qu'il exerce sur le peuple, dont en principe il s'est arrogé la charge et le destin? Comme si le rôle de l'humain était enserré dans l'obéissance à des principes qui vont à l'encontre de son intérêt vital.
L'Histoire nous a prouvé à de nombreuses reprises que les civilisations, êtres vivants parmi d'autres, sont mortelles. Ainsi l'est aussi la nôtre, dont la chute est accélérée par notre propre incapacité à gérer la totalité du vivant, plutôt que le détériorer, comme s'il était indéfiniment renouvelable !Je crains que jamais l'Homme puisse prendre conscience de sa place immensément petite et qu'il est de fait essentiellement tributaire de ce qu'il détruit.
Il nous reste peut-être une consolation, que d'autres civilisations animales s'accommodent finalement du fumier que nous leur aurons laissé, et qu'elles prospèrent enfin sans risque nucléaire ni écologique…