JEAN GELBSEIDEN

POÈTE, président de l'association Mots Passants, et animateur en son sein d'ateliers d'écriture narrative et poétique, ainsi que d'ateliers de lecture destinés à la production de lectures publiques

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Billet de blog 27 août 2024

JEAN GELBSEIDEN

POÈTE, président de l'association Mots Passants, et animateur en son sein d'ateliers d'écriture narrative et poétique, ainsi que d'ateliers de lecture destinés à la production de lectures publiques

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LA HONTE

histoire d'une métamorphose

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La honte… Celle de se retrouver, à son corps défendant, dans un pays dont le chef suprême ne respecte plus les citoyens ! je n'emploierai pas l'expression respect de son peuple car nous ne sommes pas Son peuple ! Le peuple n'appartient à personne d'autre qu'à lui-même… La honte aussi de n'avoir pas le courage de se révolter, quelles que puissent en être les conséquences ! Demain il sera trop tard, si ce n'est déjà le cas. Nous voyons tout autour de nous s'effondrer les valeurs humaines que l'humanité a tenté d'édifier au cours des siècles, la vie humaine sur la Planète menacée d'extinction à moyen terme, les partis politiques uniquement préoccupés du pouvoir qu'ils ont conquis ou qui reste à conquérir !… Notre égocentrisme tourné uniquement sur un profit personnel de courte vue, la fascination de la nouveauté au risque de la gabegie, la course à l'avoir au détriment de l'être…Que transmettrons-nous à notre descendance sinon une poubelle gluante et nauséabonde ? Est-ce là la destinée de l'humain sur Terre? Et à quoi sert aujourd'hui la référence à une vie meilleure que la nôtre offerte à nos enfants ? L'autoritarisme tient désormais lieu de point de repère à toute action citoyenne, et les atermoiements d''un présidenticule  de prétexte à son désir volontaire de voir sombrer dans le désespoir des centaines de citoyennes et de citoyens qui voient se profiler l'avènement du fascisme avec terreur ! Dans une inconscience naïve, on aurait pu considérer que cette inconséquence était due à l'immaturité, mais c'est pire parce que délibéré !

Honte enfin, à ce minus habens en couches culotte qui n'aura bientôt plus que le giron de sa maman pour aller y pleurer ses malheurs !

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