En marchant, une merde est là, qui toujours nous précède. En manifestant, nous l'écrasons d'une infantile semelle.
Pas facile de cuculiser Macron.
24/24 & 7/7, les merdias torchent l'Infantilisant au meilleur torche-cul. Depuis Rabelais, « un oison au duvet abondant - à condition qu'on lui tienne bien la tête entre les jambes. »
Que sent-il alors, notre Emmerdant, sinon « une volupté mirificque, tant par la douceur de ce duvet que par la chaleur tempérée de l’oison, qui se répand facilement dans tout le boyau culier ainsi que dans les intestins, jusqu’à la région du cœur et du cerveau? » L'extrême centre est l'essentiel.
Mais n’allons pas croire que la béatitude du héros ou du demi-dieu qui se trouve à l'Élysée et non aux Champs soit « due aux asphodèles, à l’ambroisie ou au nectar », comme le prétendent les en-vieux que nous devenons. Cette béatitude vient bien de ce qu’il est torché en continu à « l'oyzon » made in Elyzee. Telle serait l'épistémè by description d'un rabelaisien.
Bon, mais que font les merdias de leur torche-cul ?
Ne sentons-nous pas un bâillon duveteux sur la bouche, 24/24 & 7/7 ? MèreDeDieu! Mer-Dé! répétait Gargantua enfant. Sommes-nous des « machemerdes » condamnés à manger les péchés demi-divins ?
Ouf ! il y va seulement d'un bâillon-bouche-ouverte, très vogue et sexy, idéal pour esclavage, car nous devons pouvoir blablater sans paroler, tel l'infans. Oui, c'est bien ainsi que les merdias nous cuculisent.
Seule solution d'attente : monter dans une voiture-balai aux fins de carnavalisation du monde élyséen, sa pensée et sa parole. Médiapart assure, non?
Maintenant, il est possible d'approcher l'Infantilisant, tâter le petit chose de toutes parts, le casseroler avec un mobile : https://macasserole.fr , pénétrer dans ses profondeurs de surface, le retourner comme un gant de crin, le confronter à la chose. Non, le chose en question n'est pas un Snark, c'est une...
N.B. : Pour une lecture d'essence de l'Infantilisant, nous pouvons préférer les mots-collés de Lucbert aux concepts convenus de Crépon :
- Sandra Lucbert, Le ministère des contes publics, 2021
- Marc Crépon, Le désir de résister. Un esprit critique pour notre temps, 2022)