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Billet de blog 12 novembre 2025

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L'esprit pseudo-leibnizien des déontologues sionistes

Si « Tsahal » est bien l'armée la plus morale du monde, le monde ne peut pas l'être – raison suffisante pour créer la meilleure Gaza possible dans le meilleur des mondes possibles !

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Si « Tsahal » est bien l'armée la plus morale du monde, le monde ne peut pas l'être – raison suffisante pour créer la meilleure Gaza possible dans le meilleur des mondes possibles !

Certes, le mal existe chez «Tsahal », mais ponctuellement, et il est compensé par ce bien à venir, infiniment grand pour le monde : Gaza Riviera.

L'optimisme des néga-sionistes est donc voltairement leibnizien. Inutile de préciser que Leibniz est "notre" premier logicien déontique et n'a jamais confondu obligation et nécessité comme se permettent les génocidaires sionistes.

Pour autant, les antisionistes ne vont pas cultiver leur jardin mais dénoncer "la boucherie héroïque" en exerçant leur jugement sur l'exposition des déontologues sionistes :

L’accusation de « génocide » réfutée par une étude qui rappelle les stratégies du Hamas

Pour Danny Orbach et ses collègues, la quantité de l'assistance autorisée à entrer à Gaza a été mal calculée, les motivations d'Israël mal interprétées et l'utilisation de boucliers humains par le Hamas a été ignorée.

Par Jeremy Sharon, 

The Times of Israël, 27 septembre 2025

Moins de trois mois après que le Hamas a été à l’origine de la guerre qui déchire encore la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, l’Afrique du Sud a engagé une procédure à l’encontre d’Israël devant la Cour internationale de justice, accusant l’État juif de génocide au sein de l’enclave côtière.

Depuis lors, de nombreuses organisations ont accusé Israël du même crime – les derniers en date ont été une commission d’enquête de l’ONU, ainsi que deux organisations à but non-lucratif israéliennes et un groupe appelé « l’Association internationale des chercheurs sur le génocide ».

De leur côté, quatre chercheurs israéliens ont fait paraître, au début du mois, un rapport de 300 pages qui a été édité par le Centre Begin-Sadat pour les études stratégiques (BESA) au sein de l’université Bar-Ilan – un rapport qui s’est donné pour objectif de réfuter ces accusations de génocide.

Parmi les auteurs de ce document figurent deux historiens militaires : Danny Orbach, professeur à l’université hébraïque, et Yagil Henkin, du Shalem College et du Jerusalem Institute for Strategy. Se sont joints à eux le docteur Jonathan Boxman, chercheur indépendant et expert en analyse quantitative, et Jonathan Braverman, avocat et expert en droit humanitaire internationale.

L’étude s’est largement focalisée sur l’accusation la plus grave à avoir été portée contre Israël : celle d’avoir délibérément affamé la population civile de Gaza en limitant l’aide humanitaire mise à la disposition de la population.

Des allégations qui ont été au cœur des procédures judiciaires internationales qui ont été engagées contre Jérusalem et qui ont ensuite servi de base aux mandats d’arrêt qui ont été délivrés par la Cour pénale internationale à l’encontre du Premier ministre Benjamin Netanyahu et de l’ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant.

Mais l’étude souligne également ce que les auteurs considèrent comme une « omission flagrante » dans ces procédures : l’utilisation par le Hamas des infrastructures civiles à Gaza, une utilisation en l’absence de laquelle il est impossible de comprendre les actions menées par Israël.

S’exprimant auprès du Times of Israel, Orbach, le principal auteur du rapport, fait remarquer que l’accusation de génocide – qui nécessite une intention délibérée de détruire un groupe de personnes – est indéfendable au vu des mesures qui ont été prises par Israël pour réduire le nombre de pertes civiles, et ce même si l’armée israélienne n’a pas toujours essayé de minimiser les dommages collatéraux et même si ces mesures n’ont pas toujours été efficaces.

Orbach affirme que pour prouver un génocide, les accusateurs d’Israël devront démontrer que l’État juif a cherché à maximiser le nombre de morts sur le terrain.

La facilitation de l’entrée d’une assistance humanitaire « sans précédent », les mises en garde lancées en amont des attaques imminentes et la mise en œuvre de protocoles visant à réduire les pertes civiles rendent cette thèse impossible à défendre, affirme-t-il, ajoutant que les accusations de génocide reposent souvent sur des données mensongères ou erronées.

Si les auteurs reconnaissent la violation probable des lois humanitaires et qu’ils critiquent le gouvernement pour sa décision de suspendre l’aide à la bande de Gaza pendant onze semaines, entre le mois de mars et la fin du mois de mai de cette année, ils soutiennent que ces manquements ne sont pas constitutifs d’un génocide.

« Si on accepte notre analyse des faits, alors les allégations de génocide et de crimes contre l’Humanité sont absurdes », s’exclame Orbach. « Si on veut pouvoir effectivement parler de génocide et de crimes contre l’Humanité, alors on doit prouver que l’auteur a cherché à maximiser le nombre de victimes civiles ou tout du moins, qu’il était totalement indifférent à leur sort ».

Selon le ministère de la Santé de Gaza, qui est placé sous la direction du Hamas, plus de 65 000 personnes ont été tuées ou sont présumées mortes dans les combats jusqu’à présent dans la bande de Gaza, même si ce bilan reste invérifiable et qu’il ne fait aucune distinction entre civils et combattants.

De son côté, Israël a annoncé, au mois d’août, que les soldats avaient tué plus de 22 000 hommes armés depuis le début de la guerre, et 1 600 autres terroristes supplémentaires qui se trouvaient sur le sol israélien pendant et immédiatement après le pogrom commis le 7 octobre.

Des milliers de civils palestiniens ont été pris en charge pour malnutrition aiguë à Gaza en raison de la situation humanitaire désastreuse qui résulte du conflit. Le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, affirme qu’environ 367 personnes sont mortes des suites de la malnutrition dans un contexte de famine.

Données erronées

Le rapport détaille la manière dont Israël a facilité l’acheminement de l’assistance à Gaza et détaille aussi ce que les auteurs qualifient « d’affirmations erronées » concernant l’approvisionnement en aide, des affirmations qui ont été au cœur des allégations de famine intentionnelle.

Orbach et ses collègues affirment que les accusations de famine reposent sur une erreur statistique dans la mesure où l’ONU et d’autres organisations ont fait la comparaison entre le nombre de camions entrant à Gaza par jour ouvrable avant la guerre — sans compter les jours non-ouvrables où aucune aide ne pénétrait sur le territoire — avec les moyennes mensuelles qui ont été faites à partir des 30 jours calendaires qui ont suivi le début de la guerre. En effet, selon les chercheurs, l’ONU et d’autres organisations ont comparé deux mesures qui étaient complètement différentes.

Les agences des Nations-unies et d’autres organisations humanitaires ont affirmé qu’environ 500 camions d’aide humanitaire, notamment des camions transportant du carburant, entraient dans Gaza avant la guerre, chaque jour civil. Sur ce total, 150 à 180 transportaient des denrées alimentaires.

Mais en extrapolant sur les données transmises par le Bureau de la coordination des Affaires humanitaires des Nations unies (en divisant par 365 jours le nombre total de camions transportant des denrées alimentaires qui sont entrés sur le territoire en 2022), les chercheurs israéliens ont calculé que le nombre réel avait été de 292 camions par jour cette année-là. Parmi ces derniers, seuls 73 transportaient des denrées alimentaires destinées à la consommation humaine, et la moitié transportait des matériaux de construction sans rapport avec les besoins humanitaires.

Les organisations humanitaires et les groupes de défense des droits humains – notamment le Programme alimentaire mondial et l’organisation Integrated Food Security Phase Classification (IPC), qui évalue la sécurité alimentaire et la famine dans le monde – avaient cité le chiffre de 150 à 180 camions dans leurs premiers rapports établis à la fin de l’année 2023 et au début de l’année 2024, pour apporter la preuve que Gaza ne recevait pas suffisamment de nourriture à destination de la population.

L’IPC et d’autres organisations avaient cessé d’utiliser le chiffre de 500 camions après le début de l’année 2024, sans toutefois diffuser de correction, fait remarquer Orbach.

L’étude israélienne note également que l’IPC semble avoir appliqué un double standard dans sa classification du conflit à Gaza.

Les rapports de l’instance ont, à plusieurs reprises, catégorisé Gaza aux niveaux quatre et cinq de son échelle de cinq niveaux en matière d’insécurité alimentaire – le ministère de la Santé de Gaza, placé sous la direction du Hamas, affirmant que 367 Gazaouis étaient morts des suites de la malnutrition entre le mois de février 2024 et le début du mois de septembre 2025.

Mais une étude réalisée par l’IPC sur la crise humanitaire au Yémen, pour la période courant du mois de novembre 2023 au mois d’octobre 2024, avait constaté qu’un taux de mortalité de 1,03 enfant sur 10 000 par jour, dans les régions touchées, ne justifiait pas son classement dans les niveaux d’urgence et de famine 4 ou 5 dans l’échelle d’insécurité alimentaire.

Même en prenant pour argent comptant les affirmations faites par le Hamas, ce chiffre serait encore bien inférieur à 0,0001 pour 10 000 par jour – soit bien en-dessous du seuil de deux adultes pour 10 000 ou de quatre enfants pour 10 000 qui est généralement requis pour déclarer un état de famine.

« Au lieu des décès massifs dus à la sous-alimentation qui étaient prévus par diverses organisations, les rapports du ministère de la Santé de Gaza dans le cadre de cette étude [jusqu’au 1er juin 2025] n’indiquent pas de chiffres significativement plus élevés que ceux de l’Égypte en temps de paix », conclut le rapport israélien.

Orbach fait remarquer qu’entre le mois de janvier et le mois de mars de cette année – juste avant l’interruption de l’acheminement de l’assistance pendant onze semaines sur décision du gouvernement – suffisamment d’aide était entrée à Gaza pour durer théoriquement jusqu’à six mois. Il déclare que la raison invoquée pour bloquer l’entrée des aides — leur détournement par le Hamas, qui renforçait ainsi ses capacités de gouvernance — a été légitime. Toutefois, les auteurs expliquent que cela a été une erreur d’avoir arrêté les approvisionnements sans avoir mis en place au préalable une alternative viable.

Selon l’étude, l’estimation théorique de six mois n’a pas tenu compte de trois facteurs : l’ampleur des détournements du Hamas, la consommation plus élevée de la population après des mois de pénurie et la détérioration des denrées périssables.

« L’intention n’a jamais été d’affamer [les Gazaouis], mais de mettre fin au détournement de l’aide. Mais l’erreur de calcul [d’Israël] a été terrible », affirme Orbach.

Quand les pressions se sont intensifiées à l’international et que le gouvernement a été mis en garde face à une catastrophe humanitaire imminente, l’acheminement en assistance s’est considérablement renforcé à la fin du mois de juillet et en août.

Une mesure qui a été accompagnée de la mise en place de pauses humanitaires de dix heures dans les opérations militaires avec pour objectif de permettre une distribution plus sûre et plus efficace des aides – ce qui, selon Orbach, a été un inconvénient sur le plan de la stratégie militaire.

« Israël n’a jamais voulu provoquer une famine à Gaza, sinon il n’aurait pas nourri Gaza pendant toute la guerre », dit-il. « Quand Israël s’est rendu compte que son calcul était terriblement erroné, le pays a rétabli le cap, il a supprimé les mesures de sécurité qui avaient été mises en place pour empêcher le détournement de l’assistance par le Hamas et il a sacrifié son avantage militaire ».

Un fou qui distribue les coups ?

Dans un autre chapitre de premier plan, les auteurs de l’étude de l’étude israélienne abordent la tactique privilégiée par le Hamas qui consiste à utiliser les infrastructures civiles pour mener ses opérations militaires, en violation flagrante des lois humanitaires.

Israël a attaqué des cibles civiles, causant un grand nombre de victimes civiles et des destructions massives d’infrastructures, notamment des hôpitaux et des installations médicales. Ceux qui prétendent que de telles initiatives ont été délibérées pourraient bien affirmer qu’Israël a créé à Gaza des conditions destinées à provoquer la destruction des Palestiniens en tant que groupe.

Mais le rapport israélien souligne que l’utilisation par le Hamas des infrastructures civiles a créé « l’un des défis militaires les plus complexes jamais rencontrés par une armée occidentale ».

Le Hamas a construit un réseau de tunnels et de bunkers militaires qui s’étend sur 500 kilomètres sous toute la longueur et sous toute la largeur de Gaza, que les auteurs décrivent comme « le réseau de tunnels souterrains le plus étendu jamais documenté dans l’Histoire militaire ». Il surpasse le réseau qui avait été construit par les Vietcongs pendant la guerre du Vietnam.

Le groupe terroriste a également utilisé des hôpitaux, des écoles, des universités, des mosquées, des installations de l’UNRWA et d’autres infrastructures civiles à des fins militaires, comme centres de commandement ou pour dissimuler les entrées de tunnels, et il a piégé « un grand nombre de bâtiments, provoquant des dégâts considérables dans la bande de Gaza — des destructions qui surpassent celles généralement observées dans les guérillas urbaines de haute intensité dans d’autres conflits », indique le rapport.

« Cette réalité opérationnelle créée par le Hamas et par d’autres groupes armés palestiniens a brouillé la distinction entre combattants et civils et entre infrastructures militaires et biens civils », notent les chercheurs dans l’étude, ajoutant qu’une grande partie des destructions infligées à Gaza par l’armée israélienne « a été le résultat de contraintes militaires réelles plutôt que d’une intention malveillante ou de mesures disproportionnées ».

Les auteurs ont pris soin de préciser que cette réalité ne dispensait pas Tsahal de se conformer au droit international et qu’elle ne justifiait pas que des actions potentiellement illégales puissent être commises.

Mais Orbach fait remarquer que les organisations qui dénoncent Israël pour « génocide » ne mentionnent pratiquement jamais les tactiques du Hamas, et qu’il est impossible de comprendre les actions de l’armée israélienne sans ce contexte.

« Analyser le comportement israélien sans tenir compte du Hamas revient à diffuser un combat de boxe en supprimant l’un des combattants du montage : on voit un fou furieux donner des coups de poing dans tous les sens », dit Orbach.

Le rapport souligne aussi les avertissements fréquents et à grande échelle qui ont pu être lancés par l’armée israélienne concernant des frappes aériennes imminentes afin d’éviter des victimes civiles – une preuve, selon lui, du fait qu’Israël cherche non pas à maximiser le nombre de victimes civiles, mais à les minimiser.

Le recours à une « chaîne d’approbation » de la part des commandants militaires s’agissant des actions offensives, les exemples de cas où des commandants ont choisi d’annuler des attaques par crainte de faire des victimes civiles, et les cas où Tsahal a décidé de ne pas procéder à des frappes « malgré des occasions évidentes de prendre pour cible des combattants ennemis en raison de leur proximité avec des civils », démontrent des efforts évidents, au sein de l’armée israélienne, qui visent à minimiser – et non maximiser – les pertes civiles, explique Orbach.

« Un pourcentage élevé d’opérations ont été annulées en raison de la forte présence de civils » dans le périmètre d’une attaque prévue, dit-il.

« Israël a lancé des millions d’avertissements ciblés aux quartiers concernés par des attaques à venir et le pays en a payé le prix fort, mettant en danger ses propres soldats, parce que quand vous lancez des avertissements, l’ennemi sait pertinemment où vous allez attaquer et où vous n’allez pas attaquer, ce qui lui permet de retirer ses ressources et d’attaquer ailleurs », fait-il remarquer.

Le rapport lui-même tire la sonnette d’alarme dans ses derniers paragraphes, avertissant que si les accusations de « génocide » sont formulées à la légère, le crime lui-même pourrait bien être banalisé et dévalorisé.

« Si chaque conflit urbain impliquant des souffrances humaines importantes est qualifié de « génocide », même en l’absence d’intention systématique de détruire un groupe, le concept perdra son poids émotionnel et juridique, devenant un outil politique vide de sens », avertissent les auteurs.

« Si une menace réelle d’extermination d’un peuple ou d’un groupe entier venait à se présenter, l’érosion de la sensibilité au terme ‘génocide’ pourrait entraîner un retard ou une diminution de la réponse, mettant en fin de compte en danger la population même que ce terme était censé protéger », font-ils remarquer.

« Affaiblissement » des normes juridiques relatives au génocide

Ces chercheurs israéliens ne sont pas les seuls universitaires à contester avec vivacité les accusations de « génocide » et de crimes contre l’Humanité portées à l’encontre d’Israël.

Plus de 500 experts en génocide et en droit international, se faisant appeler les Scholars for Truth about Genocide (Universitaires pour la vérité sur le génocide), ont réfuté les affirmations qui ont été faites par l’International Association of Genocide Scholars (IAGS, l’Association internationale des universitaires spécialisés dans le génocide), avançant dans certains cas des arguments similaires à ceux de l’étude du BESA.

Les Scholars for Truth qui comptent, parmi leurs membres, d’anciens procureurs spécialisés dans les génocides et des experts universitaires sur le sujet, ont contesté l’affirmation faite par l’IAGS, qui a indiqué que le grand nombre d’enfants tués et blessés par les opérations militaires israéliennes pendant la guerre montrait, selon eux, qu’Israël commettait un « génocide », soulignant que si les enfants représentaient environ 50 % de la population de Gaza, la proportion d’enfants tués et blessés était de 22 % de l’ensemble des victimes.

Un article publié au mois de mai dernier par deux universitaires australiens pour le groupe de réflexion Henry Jackson Society est parvenu à des conclusions similaires concernant le faible nombre de victimes parmi les femmes et les enfants palestiniens par rapport à leur proportion dans la population de Gaza.

Comme cela a été le cas également du groupe Scholars for Truth, ils ont affirmé que ces chiffres démontraient que l’armée israélienne avait pris des mesures systématiques pour éviter les victimes civiles, réfutant ainsi les allégations de génocide et de crimes contre l’Humanité.

Et comme l’étude du BESA, Scholars for Truth a souligné que la norme permettant de déterminer s’il y avait effectivement génocide à l’encontre d’une population, une norme qui avait été établie par la CIJ en 2007, exige que l’auteur présumé ait eu « l’intention spécifique » de détruire un groupe particulier de personnes. Si les allégations se fondent sur un comportement récurrent, comme cela a été le cas des des accusations de génocide lancées à l’encontre d’Israël, alors le génocide doit être la seule explication raisonnable de ce comportement.

Compte-tenu de « l’instrumentalisation militaire des infrastructures civiles et humanitaires » par le Hamas et d’autres formes de comportement qui ont exposé les civils de Gaza à des dangers, le génocide ne peut être la seule explication des morts civiles à Gaza, et il est dangereux d’affirmer que ces décès ont résulté uniquement des agissements de Tsahal, ont noté les Scholars for Truth.

Un groupe de généraux internationaux à la retraite a également fait écho à l’étude du BESAen rédigeant un mémoire sous forme d’amicus curiae à l’intention de la CPI au mois d’août dernier, un mémoire qui a réfuté les accusations de famine.

Les généraux, parmi lesquels figuraient l’ancien chef des forces armées italiennes et un lieutenant-général à la retraite de l’armée de l’air américaine qui avait pris la tête des opérations aériennes américaines dans le ciel de l’Afghanistan après les attentats du 11 septembre, ont alors souligné la construction par Israël de nouveaux points de passage pour les marchandises à destination de Gaza et la construction de routes à l’intérieur de la bande pour faciliter l’acheminement de l’aide, ainsi que les milliers d’opérations de coordination approuvées par l’armée israélienne pour la collecte et la distribution de l’aide.

Ce qui, selon eux, « a démontré des effort continus et concertés visant à améliorer la situation humanitaire à Gaza » – ajoutant que ces initiatives entraient directement en contradiction avec les affirmations faites par le procureur de la CPI lorsqu’il avait dit qu’Israël utilisait la famine comme méthode de guerre à l’encontre des civils gazaouis, une accusation qui est venue sous-tendre les allégations de génocide.

Le groupe Scholars for Truth s’est également appuyé sur un argument similaire à celui avancé par l’étude BESA concernant « l’affaiblissement » des normes juridiques relatives au génocide.

« Les spécialistes de la Shoah et du génocide peuvent avoir des préoccupations légitimes concernant le comportement d’Israël à Gaza, sans pour autant chercher à discréditer les normes juridiques qui existent pour protéger les populations contre ces crimes », a écrit le groupe Scholars for Truth.

https://fr.timesofisrael.com/laccusation-de-genocide-refutee-par-une-etude-qui-rappelle-les-strategies-du-hamas/

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