L'affaire Cahuzac n'est qu'une péripétie pour reprendre la phraséologie de Charles De Gaulle. Ce compte illégal, mais surtout la saga mediatique je ne parle PAS de Mediapart, mais des chacals qui aujourd'hui se ruent à la curée) DISTRAIT le bon peuple.
Autrement plus grave, dans le même registre: l'affaire Clearstream "judicieusement" étouffée par le duel Naboléon-de Vil-Pain, et hier par la "fuite" dans les paradis fiscaux tropicaux http://www.lesoir.be/219230/article/economie/2013-04-03/secrets-des-offshore-exposes-mondialement.
Donc l'évasion fiscale est un exemple de mondialisation réussie. Les premiers à en pâtir sont les Etats et après eux, les "cautions" de ces Etats: les peuples payant l'impôt.
Nous ne pourrons pas éradiquer ce phénomène, ni la corruption, ni le crime en général. Affirmer qu'on va le faire, qu'on PEUT donc le faire est un crime contre l'esprit. Mais nous pouvons les endiguer, les faire diminuer jusqu'à les rendre supportables par le corps social, exactement comme le traitement fait reculer la maladie.
Malheureusement, nous ne pouvons pas compter sur les appareils d'Etat pour ce faire: la corruption, la prévarictaion y ont atteint un point tel que toute tentative en ce sens sera étouffée rapidement.
Alors? Alors restent les individus. Il y a de par le monde de génies de l'informatique que l'on appelle "hackers", capables pour certain de s'infiltrer dans les systèmes les mieux gardés de la planète.
La majeure partie de l'argent issu de l'évasion fiscale, de la corruption et du crime se trouve dans des banques. Non pas sous forme de billets ou de lingots, mais sous forme de comptes électroniques.
Je me hasarde à proposer une action électronique Anonymous:
- les hackers s'introduisent dans ces comptes
- ils VIDENT ces comptes
- ils transfèrent l'argent aux Etats sous forme anonyme, intraçable, de façon que ces Etats puissent à bon droit affrimper qu'ils ne SAVENT PAS A QUI cette manne appartient, et donc ne puissent la rendre à ses "légitimes propriétaires".
Ces quelques dizaines ou centaines de Milliards ainsi remis à la disposition des Trésors Publics représentent un impôt de 100% sur ces sommes frauduleuses (mieux que les 75% de Flanby qui lui propose de les piquer aux CONTRIBUABLES HONNETES puisque déclarant leurs revenus). A partir de là, deux hypothèses:
a) Les Etats remboursent une partie de leur dette, allégeant ainsi leur fardeau. Mauvaise à mon avis: ces transferts sont des "fusils à un coup", et l'opération ne )pourra être de bon rapport qu'une seule fois. Les Etats continueront à être "esclaves de leur dette".
b) Les Etats entament une politique de relance keynésienne à l'aide de ces fonds, et les utilisent comme "garantie de paiement de leur dette". La relance par de grands travaux est opérationnelle, et contribue au redémarrage de l'économie réelle. Conséquence: augmentation des rentrées par le fisc, diminution parallèle des "évasions" (à quoi bon le faire si c'est pour qu'il s'évapore?), d'où allègement de la "demande", lisez d'emprunt étatique auprès des Marchés. Corollaire: la dépression de cette demande de prêts engendre automatiquement un ajustement de l'offre: amélioration des conditions (taux d'intérêt, durée...) par lesdits marchés.
Maintenant, je dis ça, je dis rien......