Il y a un très fort intérêt pour la Suisse à faire tomber le grand voisin Français. La Suisse n’est pas un pays. C'est l'association de plusieurs petits groupes autonome qui fait en sorte de vivre ensemble. Seuls certains secteurs de l'État sont mis en commun. Le peuple suisse ne connaît pas ses dirigeants fédéraux. Au niveau cantonal seuls trois Suisses sur 10 se donnent la peine d'aller voter. Longtemps les dirigeants suisses se sont demandé si l’appartenance à l’union européenne était inévitable. Le constat est d'une simplicité légendaire : Avec des frontières communes de tous les grands pays européens sont clairement établis comme la voie seule et unique. Après une petite vingtaine d'années d'exercice, l'entrer dans l'union européenne, serait balayé par un vote du peuple. Rester en dehors est simplement impossible. Justes après la création de la monnaie unique l'Europe des armées puis l'Europe fiscale devaient suivre. Pour des raisons internes la France a torpillé l’Europe des armées. En voulant garder sa bombe atomique et sa souveraineté que plus personne ne lui reconnaît l'Europe à mettre le pied sur le frein. La Suisse joue sa dernière carte. Utiliser les reliquats des banques permet de mettre à genoux les politiciens européens qui posent des problèmes à la création d'une Europe fédérale avec un gouvernement central et la perte de souveraineté des gouvernements des pays européens qui ne comprenne pas que seuls ils n'iront nulle part et seuls. Mettre à genoux les gouvernements de la France de l'Italie et de l'Espagne met dans la tête de leurs populations la plausibilité d'un gouvernement fédéral, lointain et performant. La crise française consécutive à celle de l'Italie suivie par celle de l'Espagne rapproche les populations européennes de l'idée suisse de la nécessité d'un système fédéral avec des cantons à pouvoirs limités. Le système politique helvétique est un modèle facilement exportable sauf que la Suisse a mis 700 ans à se créer et que l'Europe doit le faire en moins de 30 ans. Faire tomber les hommes forts des pays européens pour mettre dans la tête des peuples la nécessité d’accepter une nouvelle forme d’expression politique est la seule voie logique pour une Suisse qui perd petit à petit ses atouts et sa force de nuisance. Exporter un modèle de société à tous ceux qui nous entourent sont certainement la seule voie d'avenir pour le petit pays central de l'Europe. Pardon pour les morts de cette nouvelle guerre.
Billet de blog 8 avril 2013
Pourquoi la france paie
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