Le vivre ensemble, le dialogue social comme le rugby doit se poser les bonnes questions et se réformer.
Sans vouloir personnaliser les critiques le match de hier soir démontre d’un aveuglement invraisemblable en France.
Perde contre les NZ n’est certes pas honteux. Se prendre un score pareil oblige à se poser les bonnes questions, remettre en cause les fondamentaux et surtout mettre un peu d’humilité dans les discours.
Si l’objectif était de gagner la coupe du monde et que les moyens ont été mis le spectacle de hier soir démontre grandement que les français ne se posent pas les bonnes questions.
Un pays qui a un championnat aussi élevé et brillant devrait être capable de monter une équipe qui ne regarde pas les blacks joué et se marrer comme si ils étaient entrain de faire un match caritatif.
En comparaison l’autre quart de final, les Suds Africains ont prit le pays de Galles. 80 minutes ou des joueurs inconnus et moins payés se sont battus comme s’ils devaient mourir sur le terrain. Certes ils ont perdus mais quel match, quel engagement, quel courage. Iln ne leurs manquent qu’une amélioration physique et médicale pour pouvoir faire jeux égal avec les plus grand.
Les Gallois n’ont pas de caissons à -160 des préparateurs physiques grassement payés. Ils sont arrivés avec leurs courages et leurs volontés. Ils ont fait le match qu’il fallait faire. 147 placages 80 minutes de courage et d’abnégation.
Merveilleusement préparé l’homme que les français osaient comparer à Sir Johnny Wilkinson se fait un bobo tout seul et sort. Je pense qu’il savait que se match allait tourner à la punition.
Il aurait fallut 15 Picamoles sur le terrain il n’y en avait pas. Ce sport demande tellement que je me pose la question combien de joueurs se sont dit qu’il fallait penser au salaire du top 14 et ne pas risquer l’arrêt de travail ou la blessure.
Bour les Nz cette promenade de santé ne les prépare pas aux Bocks. Ont verra le talent et la volonté à la demie finale.
Pour un pays qui se voyait en finale, la déception est lourde. C’est là ou le sport révèle les faiblesses de la politique et du vivre ensemble français. Je passe sur la France blanche car sans les Mathieu et les Fofana …
Parra est un grand joueur de club, indiscutable. J’arrivais à savoir ou et à qui il allait passer sa balle tant le jeu est stéréotyper et prévisible. Surtout ne rien changer, ne rien essayer, rester sur les recettes du passé qui ont fonctionnées. Pour le dialogue social c’est la même chose. Tout change mais il faut faire la même chose que hier. Pour la politique, cinq ans en système présidentiel fait que l’ont essayent de réformer sans trop de secousses durant 9 mois et ensuite on pense aux prochaines élections. Quand la fessée arrive et que la France prend 60 points dans les dents vous trouverez une tête à faire sauter. Mais rien ne changera. Ont continuera à se prendre pour les meilleurs, sans jamais remercier l’ex vendeur de BD d’avoir fait venir les seigneurs de la guerre é Toulon.
La métaphore est claire. Le sud joue un rugby samba précis jouissif artistique innovateur. Se faire renverser par un tracteur qui envoie 3 Français sur les fesses est révélateur d’une supériorité.
80 minutes sans le ballon démontrent que toute la stratégie du match est fausse. Personne ne peut gagner sans jamais avoir le ballon. Laisser Parra renvoyer la balle chez les blacks montrait l’impuissance. Comme en politique si l’on est pas capable de faire confiance, de discuter, d’accepter que les dogmes de hier ne sont plus valables, se remettre en question et ne pas rester sur des choses qui ont fonctionner il y a 20 ans avec d’autres hommes et d’autres motivation.
Le monde change, le rugby évolue. Les Galois l’ont compris les SUDS AF s’y mettent en essayant de garder ce qu’ils aimaient le plus dans le jeu qui fait un peu mal, les français restent sur des acquis et un jeu qui les ont fait passer hier pour un club de d2 contre une équipe internationale.
Et comme malheureusement il faudra 30 ans ou une génération pour que cela change l’avenir ne s’annonce pas rose.