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Billet de blog 18 novembre 2013

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Le mal français

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Je vois passer des messages iniques et stupides sur mon ordinateur. Après quelques minutes je me rends compte que l’on a quitté le fantasme de faire la peau à ceux qui ne sont pas du même avis mais c’est bien des commentaires sur un fait avéré.

Un salaud tire dans un journal. Pas un fou, pas un malade ; Une ordure.

Que un homme qui ne devrait pas avoir le titre de citoyen tire dans un journal duquel il ne partage pas l’avis est révoltant. Que des français, qui ne devraient plus jamais voter, se permettent de tenter de justifier l’injustifiable est inquiétant, affolant et ubuesque.

La connerie devient la norme. A force de tirer vers le bas on va normaliser le meurtre d’arabes de noirs ou des homos.

Pauvre France qui décroche. Vieille France qui n’arrive plus à regarder le monde et à transformer le nouveau et à en faire une force. Pauvre pays vieux et inquiet qui a peur et qui n’accepte plus que la violence comme mode d’analyse d’un demain que personne ne voit.

Si hier les modèles se proposaient de donner leurs vies pour que l’autre puisse parler même si c’est pour dire des conneries, aujourd’hui le modèle est siliconé et a 6 mots de vocabulaire. Ce n’est pas cette pauvre fille qui bonifie ses deux minutes de célébrité mais bien les débiles qui l’écoutent qui ont le droit de vote qui m’inquiètent.

Pas besoin d’une carte pour savoir que ce pays largué est vital à l’Europe. En plein centre l’union européenne n’existe pas sans la France qui a des frontières avec tout les pays d’Europe. L’Europe restera un contient si la pièce maîtresse n’est pas capable de se ressaisir et d’affronter le futur avec passion et enthousiasme.

Il y a peu de certitude mais l’avenir n’appartient pas à ceux qui ont peur. Une autre certitude est que quand on tire sur des journalistes c’est que les odeurs les plus nauséabondes sont proches.

Mouillez vos yeux de larmes cela vous distanciera d’un réel insupportable.  

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